- Babylon lance des vaults Bitcoin « trustless », permettant de verrouiller des BTC on-chain sans passer par des bridges ou des wrapped tokens, en s’appuyant sur la technologie BitVM3.
- Grâce à BitVM3 et aux preuves de fraude compactes, les BTC deviennent utilisables comme collatéral dans la DeFi, tout en restant sur la blockchain Bitcoin avec une sécurité native conservée.
- Les détenteurs de BTC peuvent générer du rendement en sécurisant des réseaux PoS partenaires via Babylon, qui ambitionne d’ouvrir à la DeFi les 1 300 milliards $ de capital dormant de Bitcoin.
Bitcoin pèse 60 % de la market cap crypto. Plus de 1 300 milliards de dollars… immobilisés. Intouchables. Inutilisables dans la DeFi, ou presque.
Mais Babylon compte changer la donne, sans compromis sur la décentralisation.
Des « vaults » trustless : une première pour Bitcoin
Avec ses nouveaux trustless vaults, Babylon propose aux détenteurs de BTC de les verrouiller sans passer par un intermédiaire.
Pas de bridge centralisé, pas de wrapped token opaque : juste des smart contracts… sur Bitcoin.
Impossible ? Plus maintenant.
Babylon s’appuie sur BitVM3, une version avancée de BitVM, qui permet enfin à Bitcoin d’interagir avec des logiques complexes hors de sa blockchain d’origine.
Grâce aux circuits chiffrés (« garbled circuits ») et à des preuves de fraude plus compactes, BitVM3 rend l’exécution hors chaîne possible, tout en maintenant un lien cryptographique vérifiable sur Bitcoin.
BTC devient collatéral DeFi… sans bridge
Concrètement, ces nouveaux vaults permettent d’utiliser ses BTC comme collatéral pour des protocoles de lending, de stablecoins ou de staking sur d’autres blockchains.
Avec un principe fort : le BTC reste verrouillé on-chain, et les retraits ne sont possibles qu’avec une preuve cryptographique valide, vérifiée directement par le réseau Bitcoin.
Cette approche contourne une faiblesse historique du protocole : l’absence de « covenants » (des conditions restrictives sur les transactions futures).
Jusqu’ici, leur absence empêchait toute forme de contrôle ou de logique programmable sur les fonds BTC. Babylon crée cette logique… en dehors du protocole, mais sans rompre la sécurité native du réseau.
Du rendement pour les hodlers de BTC
Avec Babylon, les détenteurs de bitcoin peuvent aussi générer du yield :
en stakant leur BTC, ils participent à la sécurisation de réseaux proof-of-stake partenaires, et reçoivent des récompenses en BABY, le token natif du protocole.
Une nouvelle forme de rentabilité pour un actif historiquement passif.
Et une opportunité pour la DeFi d’accéder à la plus grande réserve de valeur du Web3.
Un potentiel massif, un pari risqué ?
Bitcoin, c’est un coffre-fort. Babylon veut en faire un moteur.
Avec plus de $5 milliards déjà sécurisés dans son protocole de staking, le projet avance vite. Mais il joue gros : la moindre faille, le moindre bug dans ces vaults, et c’est la crédibilité de l’écosystème trustless sur BTC qui vacille.
Reste que l’objectif est clair : mettre le bitcoin au travail, sans jamais compromettre sa souveraineté.
Et si Babylon y parvient, la DeFi pourrait bien changer d’échelle.
