- SharpLink Gaming et Bitmine Immersion détiennent à eux deux plus de 620 000 ETH, soit plus de 2,3 milliards de dollars, surpassant largement la Fondation Ethereum en termes de trésorerie.
- Leur stratégie consiste à lever des fonds, les convertir en ETH, puis les mettre en staking, transformant leurs bilans en véritables catalyseurs du réseau Ethereum.
- Cette dynamique attire aussi les géants financiers : les ETF Ethereum Spot américains ont enregistré 2,18 milliards de dollars d’entrées en une semaine, accélérant la montée en puissance de l’ETH.
Deux noms que personne n’attendait à la tête de la révolution ETH : SharpLink Gaming et Bitmine Immersion Technologies. Ensemble, ils accumulent des sommes astronomiques d’ETH, SharpLink détient désormais à elle-seule plus d’ethers que la Fondation Ethereum elle-même. Et cette course folle à la trésorerie commence à avoir un impact réel sur le marché.
Bitmine vs SharpLink : duel à coup de centaines de milliers d’ETH
SharpLink, une entreprise de fan engagement basée à Minneapolis, détient aujourd’hui 321 000 ETH, soit plus de 1,2 milliard de dollars au cours actuel. De l’autre côté du ring, Bitmine Immersion Technologies se rapproche avec 300 657 ETH, pour une valorisation d’environ 1,13 milliard de dollars.
Leur stratégie est claire : lever massivement du capital, convertir en ETH, et le mettre au travail via le staking. À eux deux, ils incarnent un modèle nouveau : des entreprises cotées qui ne spéculent pas sur les cryptos… elles les intègrent au cœur de leur bilan.
Bitmine, dirigée par le stratège de Wall Street Tom Lee, vise carrément 5 % de l’offre totale d’Ethereum. Le projet ? Créer une sorte de “banque centrale de l’ère Ethereum”. Avec le soutien de Peter Thiel et d’autres grands noms, l’entreprise combine revenus du mining, produits dérivés sur l’ETH et opérations de trésorerie avancées.
Une guerre d’image… et d’influence sur les marchés
Joseph Lubin, cofondateur d’Ethereum, ne s’y est pas trompé. Dans un post remarqué, il qualifie cette rivalité de “concurrence féroce” mêlée à une “coopération potentielle” pour accélérer la décentralisation. Un bras de fer entre deux entreprises qui cherchent à peser lourd dans l’histoire financière d’Ethereum.
Et pendant que les deux firmes se livrent bataille, les chiffres s’emballent. Le prix de l’ETH a grimpé de plus de 6 % en 24h, atteignant les 3 800 $ ce weekend. En une semaine, la hausse dépasse les 25 %. Et selon Tom Lee, cette dynamique pourrait porter l’ether jusqu’à 15 000 $ dans les mois à venir.
Les institutions entrent dans la danse Ethereum
Ce regain d’intérêt ne vient pas que de deux outsiders. Les plus grandes institutions américaines y vont aussi de leur ticket d’entrée. Les ETF Ethereum Spot cotés aux États-Unis ont enregistré un record d’entrées nettes : 2,18 milliards de dollars en une semaine. Un chiffre qui témoigne d’un basculement massif de capitaux vers l’ether.
Ajoutez à cela des achats massifs de whales, comme cette transaction de 50 millions de dollars repérée ce week-end, et vous obtenez une équation simple : l’offre se raréfie, la demande explose.
Une ère nouvelle pour Ethereum
L’ether n’est plus un simple actif spéculatif. Il devient une monnaie de réserve d’un nouveau genre. SharpLink et Bitmine ne font pas que parier sur Ethereum : ils l’intègrent, l’activent, le revendiquent.
Et dans cette bataille pour l’or numérique du XXIe siècle, ce sont peut-être ces outsiders qui écrivent les premières lignes du futur système financier décentralisé.