4 ans de prison pour le fondateur d’Oyster Protocol

Le verdict est tombé, et 4 ans de prison ont été requis pour Amir Bruno Elmaani, le cerveau derrière Oyster Protocol, pour une évasion fiscale évaluée à plus de 5,5 millions de dollars.
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Points clés :

  • Le fondateur d’Oyster Protocol a été condamné à quatre ans de prison pour évasion fiscale.

  • Amir Bruno Elmaani n’aurait déclaré que 15 000 dollars au fisc américain, pour un bénéfice avoisinant les 5.5 millions de dollars.

  • En plus de sa peine de prison, Elmaani a été condamné à un an de libération surveillée.

Une fraude à plus de 5,5 millions de dollars

Amir Bruno Elmaani, plus connu sous le pseudonyme de « Bruno Block », fondateur de la plateforme Oyster Protocol, a été condamné à quatre ans de prison pour évasion fiscale.

Le verdict a été rendu par le Bureau du Procureur des États-Unis le 31 octobre, suite à son plaidoyer de culpabilité en avril dernier. Elmaani a admis avoir secrètement créé et vendu des tokens Pearl (PRL) sans déclarer les revenus générés, causant ainsi une perte fiscale de plus de 5,5 millions de dollars.

Amir Elmaani a violé son obligation de payer des impôts sur des millions de dollars de bénéfices en crypto-monnaie, et il a également violé la confiance des investisseurs dans la crypto-monnaie qu’il a fondée”.

déclare le bureau du procureur

Les détails de cette affaire

Pour rappel, Elmaani a lancé une crypto monnaie appelée Pearl, entre septembre et octobre 2017, présentée comme une solution pour acheter des données sur une plateforme basée sur le protocole Oyster Protocol.

Cependant, il a secrètement créé un grand nombre de nouveaux tokens PRL en octobre 2018, pour ensuite les vendre sur le marché pour son propre bénéfice. Malgré les millions de dollars qu’il a gagnés grâce à ce stratagème, Elmaani a déclaré un revenu total de seulement 15 000 dollars en 2017 et aucun revenu en 2018.

Outre sa peine de prison, Elmaani a également été condamné à un an de libération surveillée et à payer 5,5 millions de dollars de dommages-intérêts.

Cette histoire nous rappelle une fois de plus que la justice américaine ne rigole pas avec les fraudes fiscales, et encore moins lorsque des millions de dollars sont en jeu.

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