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Le hedge fund Alameda Research, associé à la plateforme de trading FTX en faillite, vise à récupérer 700 millions de dollars, apparemment payés par son fondateur Sam Bankman-Fried pour sécuriser des introductions auprès de célébrités influentes et de personnalités politiques. Cette somme faisait partie d'un investissement promis de plusieurs milliards de dollars aux connecteurs de puissance Michael Kives et Bryan Baum, dont les contacts de haut niveau auraient ébloui SBF.
Allégations de transactions malhonnêtes et de mauvaise gestion
Des accusations portées contre Sam Bankman-Fried par la nouvelle direction de FTX dépeignent une approche insouciante des finances de l'entreprise. Les avocats suggèrent que le fondateur a utilisé les fonds de l'entreprise comme une ressource personnelle, distribuant d'énormes sommes sans surveillance adéquate ni retours tangibles pour Alameda. Kives, ancien assistant des Clinton, et Baum sont tous deux accusés d'avoir agi avec un “esprit malhonnête“, en acceptant des versements importants qui ont finalement servi les intérêts de SBF plutôt que ceux d'Alameda.
Ces allégations font écho à des critiques antérieures du style de gestion de FTX, que certains estiment avoir contribué à sa faillite en novembre dernier. Il est affirmé que SBF a été séduit par le monde scintillant des influents, promettant d'injecter des milliards dans les entreprises de Kives et Baum après avoir assisté à un événement de premier plan. Cependant, les retours promis pour FTX étaient apparemment vagues et mal définis.
Promesses non tenues et implications juridiques
Des allégations suggèrent que les engagements de Sam Bankman-Fried étaient basés sur une liste bâclée d'idées d'investissement, sans diligence raisonnable approfondie. Sa communication interne suggérait également une implication politique potentielle, des approbations de célébrités et des opportunités d'investissement ambiguës. Une autre controverse est née de la relation professionnelle floue de Bankman-Fried avec Baum, ajoutant aux accusations de mauvaise gestion et d'irrégularité financière.
Des documents juridiques suggèrent que les transferts, totalisant 700 millions de dollars des entreprises de Bankman-Fried à celles de Kives et Baum, portaient les stigmates de la fraude en vertu de la loi sur la faillite. Ceux-ci auraient été dissimulés, grossièrement gonflés et effectués à un moment où FTX était sur le point de devenir insolvable.
K5 Global, représentant Kives et Baum, a réfuté ces allégations. Dans une déclaration à Reuters, ils ont exprimé leur croyance initiale en un partenariat commercial légitime et mutuellement bénéfique avec Sam Bankman-Fried.