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Dernière modification effectuée le 31.07.2023 20:11
Do Kwon, le fondateur de Terra, a remporté une bataille juridique importante, sa demande de caution de 400 000 euros ayant finalement été acceptée par un tribunal monténégrin. Cette décision intervient après une annulation par une cour supérieure, qui a jugé que l’approbation initiale n’évaluait pas correctement la situation financière de Do Kwon.
Arrestation du fondateur de Terra et demandes d’extradition
Do Kwon, aux côtés de l’ancien cadre de Terra, Han Chang-joon, a été arrêté au Monténégro en mars, accusé d’avoir utilisé des documents falsifiés à des fins de voyage. Cette arrestation est intervenue alors que les autorités sud-coréennes étaient à la recherche de Do Kwon après l’effondrement de son entreprise de crypto monnaie de plusieurs milliards de dollars en mai de l’année précédente. Depuis lors, la Corée du Sud et les États-Unis ont tous deux demandé l’extradition de Do Kwon pour qu’il réponde d’accusations dans leurs juridictions respectives, à l’issue de son procès au Monténégro.
Le labyrinthe juridique complexe : processus de caution et réévaluation
La cour principale située à Podgorica, la capitale monténégrine, avait initialement donné son feu vert à la demande de caution de Kwon, correspondant au montant actuellement approuvé. Cependant, un appel du ministère public a conduit à une annulation de cette décision par une cour supérieure, qui a jugé que l’approbation initiale était basée sur une évaluation incorrecte des actifs du défendeur et de simples promesses.
Cela a conduit à une réévaluation de la proposition de caution, qui a culminé avec l’annonce de vendredi. Dans sa déclaration, la cour de base a souligné sa reconnaissance de la nationalité étrangère des défendeurs et a affirmé que leurs déclarations d’actifs, étayées par des preuves concrètes, étaient satisfaisantes.
Développements à venir : vérification et procédures ultérieures
L’affaire nécessite maintenant que les autorités belges authentifient les documents de voyage en possession de Do Kwon et Han. En cas de condamnation, ils pourraient faire face à une peine de prison allant jusqu’à cinq ans. Malgré la position du ministère public, la cour a affirmé que la somme de 400 000 euros ne pouvait pas être considérée comme une fraction insignifiante des actifs des défendeurs.
Avec l’approbation de la caution en place, Kwon et Han sont attendus au tribunal le 16 juin. Le ministère public dispose d’un délai de trois jours pour faire appel de cette décision de caution, marquant un autre tournant potentiel dans cette affaire juridique complexe.