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Après son retour en prison en début de semaine dernière, Sam Bankman-Fried cherche d’ores et déjà à négocier un retour en liberté. En effet, les avocats de SBF ont demandé à ce que leur client puisse bénéficier d’une semi-liberté dans l’attente de son procès.
En octobre prochain, Sam Bankman-Fried devra répondre de multiples chefs d’accusation relatifs à la faillite de l’exchange américain FTX. Au début de l’année, il avait bénéficié d’une liberté conditionnelle, mais son récent comportement a conduit le juge en charge de son dossier à lui retirer le bénéfice de cette liberté.
Ainsi, en début de semaine dernière, SBF a fait son retour derrière les barreaux notamment pour avoir tenté de rentrer en contact avec des témoins ou d’avoir délibérément fait fuiter les documents intimes appartenant à Caroline Ellison, l’ancienne CEO d’Alameda Research.
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Sam Bankman-Fried souhaite bénéficier d’une semi-liberté
Un procès de la taille de celui qui prendra lieu à partir du 2 octobre prochain engendre une masse monumentale de documents différents. Dès lors, la nécessité de prendre connaissance en profondeur de ces informations est fondamentale pour préparer une défense cohérente.
Or, d’après ses avocats, c’est précisément cet aspect qui fait défaut depuis l’incarcération de Sam Bankman-Fried. En effet, selon une lettre envoyée au juge Lewis Kaplan, l’accumulation de documents liés à l’affaire n’est pas compatible avec son emprisonnement à New York.
En réaction à cette situation, l’avocat de SBF, Christian Everdell, explique que « le gouvernement a produit trois quarts de millions de pages de communications Slack, qui étaient censées être produites il y a des mois, et que M. Bankman-Fried n’aura aucun espoir d’examiner dans le cadre de ce calendrier ».
En conséquence, les avocats de SBF ont demandé au juge de faciliter l’accès de leur client à son équipe juridique en lui permettant notamment d’utiliser un ordinateur portable connecté à Internet depuis les locaux du tribunal.
Ainsi, SBF n’espère plus obtenir une liberté conditionnelle d’ici le début de son procès, mais seulement une semi-liberté pour préparer au mieux sa défense.
Une réponse à venir rapidement
Pour l’heure, la demande n’a pas encore obtenu une réponse, mais les procureurs auraient mentionné un compromis. Concrètement, ils proposent de transférer les informations relatives au dossier à SBF par le biais de plusieurs disques durs.
Néanmoins, les avocats de SBF ne semblent pas se satisfaire de cette idée. Selon eux, une telle solution ne permettrait pas à leur client d’obtenir une vue exhaustive sur le dossier des procureurs.
De plus l’administration pénitentiaire ne semble pas vraiment disposée à mettre en œuvre un plan visant à déplacer SBF pour lui permettre d’accéder à un ordinateur portable.