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Dernière modification effectuée le 04.10.2023 16:53
Alors que le procès de Sam Bankman-Fried devrait avoir lieu en fin d’année, de nouvelles plaintes viennent de tomber à son encontre. En effet, dans l’attente de son procès, SBF aurait eu recours à des pratiques illégales pour préparer sa stratégie de défense.
Pour rappel, SBF est le fondateur et ancien PDG de l’exchange américain FTX. La plateforme a prononcé la faillite à la fin de l’année 2022 et de nombreuses accusations pèsent désormais sur son ancien dirigeant.
Depuis, les agissements de Sam Bankman-Fried font l’objet d’une grande attention. Ainsi, ces derniers jours deux nouvelles accusations viennent d’être faites à l’encontre de SBF. D’abord, une plainte déposée auprès du tribunal des faillites puis ensuite une accusation du ministère de la Justice des Etats-Unis.
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La plainte a été déposée auprès du tribunal des Faillites par la direction intérimaire de FTX, ainsi que d’autres cadres supérieurs de l’entreprise. Concrètement, cette plainte allègue que le père de Sam Bankman-Fried a financé la défense de son fils par l’intermédiaire d’un prêt illégal de FTX.
Plus précisément, SBF aurait transféré 10 millions de dollars de FTX.US à un de ses comptes personnels. Quelques minutes plus tard, il aurait envoyé l’intégralité de ce montant à un compte FTX.US au nom de son père.
Enfin, sur ce virement, le père de SBF aurait seulement réussi à en transférer 7 millions de dollars sur ses comptes personnels chez Morgan Stanley et TD Ameritrade. Désormais, la plainte allègue que cet argent, perçu illégalement, servirait à financer la défense de SBF.
Cette deuxième accusation provient du ministère de la Justice des Etats-Unis et fait suite à un article paru dans le célèbre New York Times. Dans ce papier, le journal a divulgué plusieurs pages du journal intime de Caroline Ellison, l’ancienne CEO d’Alameda Research.
Rapidement après la parution de cet article, une plainte a été déposée accusant SBF d’être à l’origine de la fuite des documents privés. Selon le ministère, « En partageant sélectivement certains documents privés avec le New York Times, l'accusé tente de discréditer un témoin, de présenter Ellison sous un mauvais jour et de faire avancer sa défense par l'intermédiaire de la presse et en dehors des contraintes de la salle d'audience et des règles de preuve ».
Cette stratégie serait tout simplement liée au fait que « Caroline Ellison ait plaidé coupable dans le cadre d'un accord de coopération et devrait témoigner au procès qu'elle s'est entendue avec l'accusé pour escroquer les clients et les investisseurs de FTX, ainsi que les prêteurs d'Alameda ».
