Ryan Salame d’FTX affirme que le gouvernement ne respecte pas sa part de l’accord de plaidoyer

Ryan Salame, ancien cadre de FTX, accuse le gouvernement de violer un accord de plaidoyer, demandant l’abandon d’une enquête sur Michelle Bond ou l’annulation de sa condamnation pour non-respect des termes.
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  1. Ryan Salame, ancien cadre de FTX, accuse le gouvernement américain de ne pas avoir respecté les termes d'un accord de plaidoyer, qui aurait dû mettre fin à une enquête sur Michelle Bond, sa partenaire et PDG du think tank ADAM, en échange de sa coopération et de son plaidoyer de culpabilité.
  2. Les avocats de Salame soutiennent que leur client a été incité à plaider coupable par des promesses implicites des procureurs, et que le gouvernement aurait repris l'enquête sur Bond, malgré l'accord, constituant une violation flagrante des termes initialement convenus.
  3. Salame demande à la cour d'imposer au gouvernement de respecter l'accord, soit en abandonnant l'enquête sur Bond, soit en annulant sa condamnation, affirmant que le gouvernement a utilisé les négociations de plaidoyer comme un moyen de pression injuste.

Ryan Salame, ancien cadre de la société FTX, se retrouve à nouveau sous les projecteurs pour une bataille juridique en cours contre le gouvernement américain.

Dans un dépôt de plainte récent, les avocats de Salame accusent le gouvernement de ne pas avoir respecté les termes d'un accord de plaidoyer qui avait été conclu.

En réaction à cette situation, Salame a exprimé publiquement son mécontentement sur le réseau social X (anciennement Twitter), déclarant espérer que son dépôt de plainte “encouragera plus de gens à être honnêtes, à dire la vérité et à exposer les tactiques anti-américaines“.

Le contexte : un accord de plaidoyer contesté

Ryan Salame, qui a été condamné en 2023 à 7,5 ans de prison pour des violations de financement de campagne et pour avoir dirigé une entreprise de transmission de fonds sans licence, fait valoir que le gouvernement n'a pas tenu ses promesses liées à cet accord.

Cet accord aurait dû mettre fin à une enquête sur Michelle Bond, sa partenaire de longue date et PDG du think tank fintech ADAM. Bond, qui a également été candidate républicaine au Congrès en 2022, est soupçonnée de violations liées au financement de sa campagne, pour lesquelles Salame et d'autres auraient contribué.

Selon les termes de cet accord, le gouvernement aurait accepté d’abandonner toute enquête en cours sur Bond en échange de la coopération de Salame et de son plaidoyer de culpabilité. Cependant, selon les avocats de Salame, l’enquête sur Bond a repris malgré ces assurances, ce qui constitue, selon eux, une violation flagrante de l'accord initial.

Une stratégie de défense basée sur l’engagement du gouvernement

Dans leur dépôt de plainte, les avocats de Salame soutiennent que leur client a été incité à plaider coupable en raison de promesses implicites de la part des procureurs, promesses qui, selon eux, n'ont pas été tenues. Ils affirment que le gouvernement a utilisé les négociations de plaidoyer comme un moyen de pression pour protéger Bond des poursuites judiciaires, en la menaçant d'une enquête continue si Salame ne coopérait pas.

Le document déposé précise que “le gouvernement a utilisé les négociations de plaidoyer pour menacer la partenaire domestique de Salame et la mère de son enfant, Michelle Bond“, ajoutant que “le gouvernement a fait comprendre qu'il mettrait fin à l'enquête sur Bond si Salame plaidait coupable.”

Les conséquences de la violation alléguée de l’accord

Les avocats de Salame demandent maintenant que la cour impose au gouvernement de respecter son engagement initial. En d'autres termes, ils souhaitent que l'enquête sur Bond soit abandonnée, ou que la condamnation de Salame soit annulée. Selon eux, si le gouvernement ne respecte pas ses engagements, Salame devrait être autorisé à retirer son plaidoyer de culpabilité, ou bien obtenir un ordre obligeant le gouvernement à tenir ses promesses.

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