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Dans un mouvement sans précédent, l’Union européenne (UE) a formellement promulgué sa régulation révolutionnaire sur les Marchés des Crypto-actifs (MiCA), propulsant le bloc vers le statut de première juridiction mondiale avec un cadre juridique complet spécifiquement dédié au secteur des crypto-actifs. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, et le ministre suédois des Affaires rurales, Peter Kullgren, ont officiellement signé la loi, signant simultanément une législation séparée contre le blanchiment d’argent (AML) exigeant une vérification de l’identité pour les fournisseurs de crypto monnaies facilitant les transferts de fonds.
Une pierre angulaire : Mise en œuvre de la MiCA par phases
MiCA, qui devrait être publiée dans le journal officiel de l’UE en juin, sera pleinement opérationnelle quelques semaines après son émission. Le cadre de la loi cadre le fonctionnement des échanges de crypto actifs et des fournisseurs de portefeuilles à travers le bloc des 27 membres. De plus, il impose aux émetteurs de stablecoins de maintenir des réserves adéquates. Ces dispositions seront mises en vigueur de manière séquentielle entre 12 et 18 mois à compter de l’application de la loi.
De la proposition à la loi : L’évolution de MiCA
Initialement proposée par la Commission européenne en 2020, MiCA a suscité sa part de controverses en raison des amendements proposés qui ont presque intégré des dispositions éco-conscientes pouvant potentiellement aboutir à une interdiction de la technologie de preuve de travail qui alimente Bitcoin. De façon ironique et malgré les débats controversés, la loi a surtout reçu une réponse globalement positive de l’industrie de la crypto monnaie hors d’Europe.
Regard vers l’avenir : La réglementation crypto de l’UE
Avec MiCA désormais officiellement partie intégrante du lexique législatif de l’UE, l’attention se déplace rapidement vers la prochaine phase de la réglementation crypto de l’UE. On s’attend à ce que les lois futures englobent un éventail encore plus large d’activités de crypto-actifs, couvrant potentiellement des aspects tels que le staking, les NFT (tokens non fongibles), et le champ en rapide croissance de la DeFi (finance décentralisée). Avec ces avancées, l’UE se prépare non seulement pour l’évolution du paysage numérique, mais établit également un précédent législatif que d’autres juridictions mondiales pourront envisager.