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Dernière modification effectuée le 10.10.2023 17:35
Le gouvernement américain formule de nouvelles “recommandations politiques” dans le but de réduire la consommation d’énergie et l’impact climatique de Bitcoin, ainsi que d’autres crypto monnaies basées sur la preuve de travail (PoW).
Cela marque la première implication majeure de la Maison-Blanche concernant l’impact climatique de Bitcoin, un sujet constamment critiqué sur les réseaux, car ce dernier “menacerait les objectifs écologiques américains et mettrait à rude épreuve le réseau électrique.”
Surtout que d’après le « CBECI » (Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Indexe Cambridge Bitcoin), le Bitcoin consomme désormais plus d’électricité que des pays tout entiers comme la Finlande, l’Argentine ou encore le Pakistan.
Selon Costa Samaras, le directeur adjoint principal du Bureau de la politique scientifique et technologique de la Maison-Blanche, il est primordial de minimiser les émissions totales de Bitcoin dans le pays :
« Il est important, si cela doit faire partie de notre système financier de manière significative, qu’il soit développé de manière responsable et minimise les émissions totales -…Lorsque nous pensons aux actifs numériques, il doit s’agir d’une conversation sur le climat et l’énergie. »
a déclaré Costa Samaras
Un rapport détaillant l’impact climatique causé par le Bitcoin attendu pour août 2022
Un décret exécutif sur les crypto monnaies a d’ailleurs été signé par le président Joe Biden en mars, qui « presse » les agences fédérales à garantir une exploitation « responsable » des actifs numériques tels que les crypto monnaies. Le rapport, attendu pour août 2022, détaillant l’impact climatique causé par le Bitcoin, pourrait être l’une des premières études publiées à la suite de ce décret.
Selon le rapport, le département de l’énergie (DoE) chargé de publier des normes en faveur de l’impact énergétique sur l’environnement et de la recherche scientifique, n’a pas su fournir de commentaire au sujet de l’utilisation de l’énergie des crypto monnaies basées sur le PoW, comme Bitcoin.
De plus, l’inaction de « l’Environmental Protection Agency » (EPA) envers les mineurs de crypto monnaies a provoqué la frustration de certains démocrates du Congrès en avril dernier. L’EPA qui, je le rappelle, ne réglemente généralement pas « l’utilisation de l’énergie par des consommateurs ou des industries spécifiques ».
« Nous devons réfléchir à ce que seraient les réponses politiques appropriées dans un monde qui est passé à la preuve d’enjeu, ou un monde qui a un mélange continu de preuve de travail et de preuve d’enjeu -… La preuve de travail est énergivore de par sa conception, mais elle augmente également la sécurité. »
a déclaré Costa Samaras
Cette étude vise à approfondir les affirmations présentant la crypto monnaie comme un avantage sociétal, mais également ceux qui, au contraire, considèrent cet actif comme étant “une nuisance locale et un cauchemar climatique”.
L’étude vise à couvrir l’intégralité de cette thématique, comme la pollution sonore locale, les émissions ou encore l’efficacité énergétique de « l’utilisation de différentes techniques d’exploitation minière ». Elle va également comparer la preuve de travail (PoW) de Bitcoin avec la preuve de participation (PoW), connue pour être bien plus économe.
« Nous avons vu des rapports sur le bruit, la pollution locale, le redémarrage de générateurs fossiles plus anciens dans les communautés » – …Ce ne sont pas des charges anodines. »
a déclaré Samaras
Pour le moment, nous ne pouvons pas vous dire si une politique réelle sera promulguée. L’étude qui sortira en août 2022 devrait nous en dévoiler davantage.
