Kraken lance sa blockchain Ink : un layer 2 Ethereum déployé en avance

Kraken dévoile Ink, un layer 2 basé sur Ethereum, misant sur l’interopérabilité, la décentralisation et une stratégie communautaire pour révolutionner le secteur.
kraken ink layer 2
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  1. Kraken a lancé sa blockchain Ink, un layer 2 basé sur l’OP Stack, plusieurs mois avant la date prévue, assurant une interopérabilité native avec l’écosystème Ethereum.
  2. Ink prévoit une décentralisation dès janvier 2025 avec des preuves de faute sans permission.
  3. Ce lancement marque une étape stratégique pour Kraken, qui rivalise avec Coinbase et Uniswap sur le marché des layers 2 tout en s’appuyant sur une collaboration avec Optimism.

Une blockchain layer 2 déployée sur mainnet avant l’heure

Kraken a dévoilé Ink, sa nouvelle blockchain layer 2, déployée sur le mainnet plusieurs mois avant la date prévue. Initialement attendu pour début 2025, ce lancement anticipé marque une étape stratégique pour l’échange crypto. Construite à l’aide de la technologie Superchain d’Optimism, Ink garantit une interopérabilité native avec d’autres réseaux utilisant l’OP Stack, renforçant ainsi son intégration dans l’écosystème Ethereum.

Parmi les partenaires de lancement figurent des acteurs majeurs tels que Curve, la plateforme de stablecoins Frax, le fournisseur d’infrastructures L2 Gelato, et LayerZero, un protocole d’interopérabilité.

Vers une décentralisation accrue dès 2025

Kraken vise une décentralisation progressive de son layer 2, avec une première étape prévue pour janvier 2025. À cette date, Ink intégrera des mécanismes de preuves de faute sans permission, permettant à tout utilisateur de contester les transactions jugées invalides. Ce système, qui vise à améliorer la transparence et la responsabilité, devrait renforcer la confiance de la communauté envers cette infrastructure blockchain.

L’ambition affichée par Kraken est claire : rapprocher les univers centralisés et décentralisés, souvent perçus comme antagonistes, en éliminant les barrières techniques et opérationnelles. Avec Ink, Kraken cherche à offrir une expérience fluide, adaptée à un public varié, tout en répondant aux attentes croissantes des utilisateurs de solutions décentralisées.

Une concurrence dans les layer 2 avec un secteur bouché ?

Avec le lancement d’Ink, Kraken rejoint les rangs d’acteurs comme Coinbase et Uniswap, qui ont également développé leurs propres blockchains Layer 2. Coinbase, par exemple, a su transformer Base, son Layer 2 Ethereum, en un générateur de revenus fiable depuis son lancement plus tôt cette année. Kraken semble déterminé à s’inspirer de ces succès tout en se démarquant avec une technologie optimisée et une stratégie centrée sur la communauté.

L’intégration de la technologie Superchain d’Optimism n’est pas un choix anodin. Kraken a d’ailleurs reçu une subvention de 25 millions de tokens OP de la part de la fondation Optimism pour soutenir le développement d’Ink. Cette collaboration positionne Ink comme un acteur de poids parmi les blockchains construites sur l’OP Stack, rejoignant des projets tels que Base, Soneium de Sony, ou encore World Chain.

Une stratégie globale repensée pour Kraken

Ce lancement intervient dans un contexte de transformation pour Kraken. En octobre dernier, l’entreprise a annoncé une restructuration impliquant des licenciements, une simplification de sa direction, et la nomination d’un co-CEO, Arjun Sethi. Ink semble donc s’inscrire dans une volonté de réaffirmer le rôle de Kraken comme pionnier et acteur incontournable du marché des cryptomonnaies.

Avec Ink, Kraken mise sur une approche résolument tournée vers l’avenir, en capitalisant sur l’interopérabilité, la décentralisation et la proximité avec sa communauté.

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