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Genesis Global Capital a engagé des poursuites judiciaires à la fois contre le Digital Currency Group (DCG) et sa branche internationale, Digital Currency Group International (DCGI). Au cœur du litige se trouve une somme impayée de plus de 600 millions de dollars répartie sur plusieurs prêts. Genesis allègue que DCG lui doit 500 millions de dollars, issus de quatre prêts distincts contractés en 2022. De son côté, DCGI serait redevable de 18 697,7 BTC, une dette remontant à un prêt de 2019. Les deux prêts avaient des dates d’échéance fixées au 9 et 10 mai 2023.
Contexte du différend : accords et faillite
Genesis et DCG ont officialisé leurs conditions de prêt en novembre dernier, les scellant avec des accords de prêt maîtres. Le pendant international, DCGI, en a fait de même, mais en juin 2019. Pour compliquer la situation, Genesis et DCGI opèrent tous deux sous l’égide de DCG. Genesis, actuellement en faillite depuis janvier, soutient que DCG et DCGI détiennent des biens qui appartiennent légitimement à la succession de faillite de Genesis Global Capital.
La controverse sur la conversion des prêts
Selon les documents judiciaires, tous les prêts sont arrivés à maturité en mai dernier. Cependant, DCG semblait désireux de transformer ces dettes en « Open Loans ». Genesis affirme que cette décision a été prise sans son consentement, maintenant sa position pour un remboursement intégral. La communication de DCG, notamment une demande d’instructions de virement le 9 mai, n’a pas respecté les conditions préalablement définies dans leur accord. La nature tardive de cette demande, surtout par rapport aux dates d’échéance du prêt, semble avoir davantage compliqué les choses.
L’état actuel de la dette et la réponse de DCG
Selon les derniers dépôts, la dette de DCG s’élève à 500 millions de dollars, tandis que DCGI doit environ 4 550,5 BTC, évalués à environ 117 millions de dollars. Outre le principal, Genesis recherche des frais de retard et des intérêts courus. La société estime que ces fonds pourraient servir d’actifs cruciaux dans ses procédures de faillite en cours. Cependant, DCG semble optimiste quant à la possibilité de parvenir à une résolution. Son porte-parole a exprimé son optimisme quant à un accord de tolérance imminent et à l’initiation de la distribution des fonds, visant une récupération substantielle pour les créanciers de Genesis.