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Dans le tourbillon grandissant autour de l’affaire FTX, un juge fédéral envisage d’imposer une interdiction de communication avec les médias. Cette motion intervient après les accusations du Département de la Justice des États-Unis (DOJ) selon lesquelles Sam Bankman-Fried, fondateur de FTX, aurait divulgué à la presse des documents confidentiels liés à Caroline Ellison, l’ancienne PDG d’Alameda. Selon le DOJ, la tentative présumée de Bankman-Fried de publier des extraits du journal intime d’Ellison viserait à entraver un procès équitable. Il est à noter qu’Ellison et Bankman-Fried entretenaient une relation sentimentale au moment des prétendus délits.
L’ordonnance proposée interdit explicitement aux parties, avocats et représentants de partager publiquement ou de discuter de tout détail lié à l’affaire avec les médias, pouvant compromettre un procès impartial.
Tir à la corde : Accusations et contre-arguments
Selon les révélations du DOJ de la semaine dernière, Bankman-Fried aurait fourni des extraits du journal d’Ellison au New York Times dans le but potentiel de compromettre son témoignage contre lui lors du procès imminent de ce mois d’octobre. Ellison, autrefois accusée d’avoir escroqué les investisseurs de FTX de milliards, avait obtenu un accord de plaider coupable, la sauvant de la prison et lui permettant d’être libérée immédiatement contre une caution de 250 000 dollars.
Cependant, la défense de Bankman-Fried a vivement réfuté ces accusations, affirmant que leur client n’avait rien fait de répréhensible et que le gouvernement avait déformé une série d’événements innocents.
Le nœud se resserre autour de Bankman-Fried
Sam Bankman-Fried, autrefois figure emblématique du monde de la crypto monnaie, fait désormais face à des conditions de libération sous caution de plus en plus strictes. Bien qu’il réside actuellement chez ses parents à Palo Alto, le tribunal a restreint son utilisation des technologies. Mais des allégations passées suggèrent que Bankman-Fried aurait déjà enfreint ses conditions de caution. Plus tôt cette année, on l’accusait d’avoir utilisé un VPN pour menacer Ryne Miller, l’ancien avocat général de FTX US, via Signal. Il avait défendu son utilisation du VPN en affirmant qu’il voulait regarder le Superbowl, une justification que le juge Kaplan avait trouvée douteuse.