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Dernière modification effectuée le 14.08.2023 19:44
Les tentatives de prises de participation d’Elon Musk, le messi du Dogecoin au sein du capital de Twitter ne finissent plus de faire couler de l’encre. Il y a quelques jours, le PDG de Tesla, Elon Musk, annonçait vouloir procéder à l’acquisition de 100% des actions de la société Twitter. Après en avoir obtenu 9,1%, il a cependant été détrôné de sa place d’actionnaire principal par la prise de participation de Vanguard Group à hauteur de 10,3% dans le capital de la société Twitter.
Depuis ces évènements, et notamment depuis la proposition de rachat en cash et la valorisation de Twitter à 43 milliards de dollars par Elon Musk, l’homme le plus riche du monde ne cesse de faire l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux.
En effet, c’est désormais au tour du co-fondateur du célèbre meme coin Dogecoin, Jackson Palmer, de critiquer l’offre de rachat d’Elon Musk à 43 milliards de dollars.
L’offre d’Elon Musk ne semble pas faire l’unanimité
Rappelons que l’objectif affiché par Elon Musk est de transformer la société Twitter en une entreprise privée, ce qui pourrait permettre le renforcement de la protection de la liberté d’expression sur le réseau social. Malgré cet objectif, ses ambitions sont parfois critiquées. Il avait d’ailleurs affirmé à la Securities and Exchanges Commission (SEC) que son offre était « bonne » pour la liberté d’expression. La SEC est l’organisme fédéral américain qui a la charge de la réglementation et du contrôle des marchés financiers aux États-Unis.
Pourtant, Jackson Palmer rappelle que certains ont affirmé qu’il est la dernière personne qui devrait prendre le contrôle de l’une des sociétés de médias sociaux les plus influentes en raison de ses antécédents de harcèlement juvénile en ligne. Jackson Palmer est même allé plus loin en qualifiant (en mai dernier) Elon Musk « d’escroc égocentrique« . Il faut savoir que le co-fondateur de Dogecoin assume depuis plusieurs mois ne pas apprécier la communauté des cryptos, notamment parce qu’elle est dirigée par une poignet d’hommes fortunés.
Don’t oppose Elon running twitter (at least compared to status quo), but I do disagree with the more generalized enthusiasm for wealthy people/orgs hostile-takeovering social media firms. That could easily go *very* wrong (eg. imagine an ethically-challenged foreign gov doing it) https://t.co/LDqjXh3xCK
— vitalik.eth (@VitalikButerin) April 15, 2022
Le co-fondateur d’Ethereum (ETH) Vitalik Buterin s’est également exprimé sur le sujet à travers plusieurs tweets. Tweets auxquels CZ (Changpeng Zhao), CEO et fondateur de Binance, a répondu en laissant sous-entendre que nous ne sommes probablement pas au courant de tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de l’affaire.
This is how capitalism works, right? The « poison pill » on the other hand, sounds unfair. The board seems to be protecting itself (power/control) over the interests of all the investors. Anyway, I am sure there is more than what’s on the surface.
— CZ 🔶 Binance (@cz_binance) April 16, 2022
Sur le principe, Vitalik Buterin ne s’oppose pas à la prise de contrôle d’Elon dans la société Twitter, mais il n’est pas d’accord avec la réaction de la communauté qui s’enthousiasme que des personnes hautement fortunées prennent le contrôle de réseaux sociaux de manière hostile.
Dans le même temps, on apprend que le prince saoudien Alwaleed bin Talal Al Saud, l’un des principaux actionnaires de la plateforme Twitter, a déjà rejeté l’offre de rachat d’Elon Musk dans un tweet.
I don’t believe that the proposed offer by @elonmusk ($54.20) comes close to the intrinsic value of @Twitter given its growth prospects.
— الوليد بن طلال (@Alwaleed_Talal) April 14, 2022
Being one of the largest & long-term shareholders of Twitter, @Kingdom_KHC & I reject this offer.https://t.co/Jty05oJUTk pic.twitter.com/XpNHUAL6UX