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Dernière modification effectuée le 07.09.2023 00:05
L'émetteur de stablecoins USDC et EUROC, Circle, cherche à étendre ses opérations en Europe et à se préparer aux nouvelles exigences de réserves imposées par la loi MiCA de l'UE.
La crise du système bancaire américain a eu des répercussions sur l'USDC, un stablecoin de premier plan. Malgré le revers de l'épisode Silicon Valley Bank, l'entreprise n'a pas cessé sa progression avec les régulateurs.
Circle a annoncé ce mardi avoir déposé des demandes d'enregistrement en tant que fournisseur de crypto–monnaies et de licence de fournisseur de monnaie électronique en France. La société cherche à faire de la France un centre d'opérations européen étendu et se prépare aux nouvelles règles de l'Union européenne qui exigent des émetteurs de stablecoins qu'ils gèrent les risques de stabilité.
Nous sommes ravis de lancer notre stratégie de croissance européenne à plein régime avec cette demande“, a déclaré Jeremy Allaire, PDG de Circle, dans un communiqué envoyé par e-mail, faisant référence aux “efforts complets de la France en matière de réglementation de la crypto-monnaie tournée vers l'innovation.
L'arrivée du stablecoin EUROC de Circle en France
L'enregistrement exige que les entreprises subissent des vérifications de gouvernance et de protocoles anti-blanchiment d'argent, leur permettant ainsi de servir le marché français. Circle souhaite également que son stablecoin adossé à l'euro, EUROC, soit conforme à la réglementation MiCA de l'UE, qui exige que les émetteurs de toutes les crypto-monnaies liées à une monnaie fiduciaire détiennent des réserves et impose des limites aux échanges de celles liées à des devises étrangères telles que le dollar américain.
Le régime réglementaire français, qui devrait se durcir à partir de janvier 2024, est pourtant souvent considéré comme étant crypto-friendly à l'étranger. MiCA doit faire l'objet d'un débat final au Parlement européen le 18 avril et comprendra une disposition transitoire supplémentaire pour les entreprises déjà enregistrées dans un pays membre de l'UE.
Le PDG de Circle a déclaré dans un communiqué que la société est ravie de lancer sa stratégie de croissance européenne et considère la France comme un lieu clé pour ses projets d'expansion. Alors que Circle cherche à naviguer dans le paysage réglementaire complexe entourant les stablecoins en Europe, la décision de s'enregistrer en France est une indication claire de l'engagement de l'entreprise à opérer dans un cadre conforme.