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Dans une démarche significative visant à harmoniser la réglementation des crypto monnaies, les régulateurs canadiens ont dévoilé des plans de capital spécifiquement adaptés pour les banques et les compagnies d’assurance possédant des actifs crypto. Ces nouvelles régulations s’inscrivent dans le cadre d’une consultation ouverte jusqu’au 20 septembre. L’intention derrière cette initiative stratégique trouve son origine dans les propositions du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire de décembre.
Redéfinition du capital et de la liquidité à l’ère numérique
Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), l’organisme responsable de ces régulations, a souligné son intention de s’aligner sur des normes reconnues à l’international. Peter Routledge, le surintendant des institutions financières, a commenté la nécessité pour les « institutions de dépôt et les assureurs » d’avoir des directives claires concernant le traitement de leurs avoirs en actifs cryptographiques, notamment en matière de capital et de liquidité.
Ces nouvelles directives offriront la clarté nécessaire, reflétant à la fois les retours de l’industrie et les normes internationales.
Une approche flexible de la gestion des risques
L’un des aspects les plus notables des nouvelles directives est la flexibilité qu’elles offrent aux institutions financières. Les banques ont désormais l’autonomie de choisir entre deux formules distinctes concernant leurs avoirs crypto. La première approche, détaillée dans sa conception, fait des distinctions basées sur les risques perçus associés à différentes crypto monnaies. Cette méthode permet aux banques d’aligner leurs exigences en matière de capital avec la volatilité potentielle et les risques de leurs portefeuilles crypto spécifiques. L’alternative propose une méthodologie plus simple qui, bien que moins nuancée, offre une approche rationalisée.