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- Le fonds de pension de l’État du Wisconsin a acquis 94 562 actions du iShares Bitcoin Trust de BlackRock au premier trimestre, d’une valeur de près de 100 millions de dollars.
- Cette acquisition a fait monter le prix du Bitcoin de 1%, bien que des données sur les prix à la consommation aux États-Unis aient affecté son cours.
- Le Wisconsin est le premier État à divulguer un achat de Bitcoin, signalant une tendance croissante parmi les institutions publiques.
L’État du Wisconsin a fait l’acquisition de 94 562 actions du iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock au premier trimestre de l’année, selon un dossier récent.
Ces actions représentent une valeur proche de 100 millions de dollars investis dans l’ETF Bitcoin Spot de BlackRock.
Premières révélations publiques
Le Wisconsin est le premier État à divulguer l’achat de Bitcoin dans son rapport trimestriel 13F, déposé auprès de la Securities and Exchange Commission ce mardi. Le conseil d’investissement de l’État, connu sous le nom de SWIB, a également acheté des actions du Grayscale Bitcoin Trust (GBTC) pour une valeur d’environ 64 millions de dollars. Le SWIB, fondé en 1951, gère actuellement plus de 156 milliards de dollars d’actifs, incluant les fonds de retraite du Wisconsin et d’autres fonds fiduciaires de l’État.
Réactions et perspectives du marché
Eric Balchunas, analyste senior des ETF chez Bloomberg, était surpris de cette nouvelle, citant la rapidité avec laquelle une institution de ce type avait investi dans un ETF aussi jeune.
La date limite de dépôt des rapports trimestriels pour les gestionnaires d’investissements institutionnels possédant au moins 100 millions de dollars d’actifs sous gestion est le 15 mai. Le marché observe attentivement ces divulgations pour voir si d’autres grands fonds financiers traditionnels ont investi dans les ETF Bitcoin depuis leur lancement plus tôt cette année.
L’achat important de Bitcoin par l’État du Wisconsin pourrait signaler une tendance croissante parmi les institutions publiques et privées à intégrer des actifs numériques dans leurs portefeuilles. Selon Eric Balchunas, il faut « s’attendre à d’autres, car les institutions ont tendance à se déplacer en troupeau. »
