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- Sam Bankman-Fried a été condamné à 25 ans de prison, un jugement accompagné par les commentaires du juge sur l’absence initiale de remords.
- Dans une récente interview, Bankman-Fried admet ses fautes et l’impact de ses actions sur les clients de FTX, soulignant son profond regret malgré la sensation de n’avoir rien fait d’illégal.
- La défense de Bankman-Fried prévoit de faire appel, critiquant le procès pour ne pas avoir permis une présentation complète des preuves et témoins.
Sam Bankman-Fried, fondateur et ancien PDG de la plateforme d’échange de crypto monnaies FTX, aujourd’hui disparue, s’est vu attribuer une peine de 25 ans de prison pour fraude. Cette sentence, prononcée par le juge Lewis Kaplan du district américain, a été marquée par une absence notable de remords de la part de SBF au moment de l’annonce, selon les mots du juge.
Je n’ai jamais pensé que ce que je faisais était illégal.
Sam Bankman-Fried
La réflexion de SBF depuis sa détention
Dans une interview accordée à ABC News depuis le Metropolitan Detention Center de Brooklyn, SBF a partagé ses pensées, exprimant pour la première fois un sentiment de remord pour ses actions. Il a avoué que la prise de conscience de ses actes illégaux et de leurs conséquences sur ses clients était une source de réflexion quotidienne.
« C’est la majorité de ce à quoi je pense chaque jour« , a confié Sam Bankman-Fried, ajoutant qu’il n’avait jamais envisagé que ses actions puissent être illégales, mais reconnaissant néanmoins ne pas avoir atteint les standards éthiques qu’il s’était fixés.
L’effondrement de FTX et la suite pour SBF
SBF a attribué l’insolvabilité de FTX à une série de « mauvaises décisions » prises en 2022, soulignant que les clients auraient pu et auraient dû être remboursés cette année-là. L’ex-PDG d’FTX a décrit comme « insupportable » le fait de voir les clients attendre le remboursement de leurs fonds, exprimant une profonde frustration face à l’impossibilité d’agir davantage depuis sa détention.
L’équipe de défense de Sam Bankman-Fried a annoncé son intention de faire appel de la sentence, arguant que des témoignages lors du procès avaient « grandement déformé les faits réels » et que la défense s’était vue refuser le droit de présenter des preuves cruciales ou de faire témoigner des acteurs clés.
