Points clés :
- OpenSea, leader du marché des NFT, s’apprête à licencier 50% de ses employés dans le cadre d’une réorientation stratégique vers « OpenSea 2.0 ».
- La nouvelle direction de la marketplace mise sur l’innovation et l’amélioration de l’expérience utilisateur.
- OpenSea annonce un soutien substantiel pour les employés licenciés, incluant des indemnités de départ.
Une restructuration complète pour Opensea
OpenSea, la marketplace pionnière des tokens non fongibles (NFT), a récemment annoncé une réduction drastique de son personnel, affectant la moitié de ses employés.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie de “redéfinition de l’entreprise”, visant à lancer une version améliorée de la plateforme, surnommée « OpenSea 2.0« .
Le PDG d’Opensea s’exprime sur le futur de sa marketplace
OpenSea se lance dans une transformation ambitieuse. La vision pour « OpenSea 2.0 » se concentre sur l’amélioration de la technologie et de l’expérience utilisateur, avec une emphase sur la fiabilité, la vitesse et la qualité.
Devin Finzer, co-fondateur et PDG, souligne l’importance de cette évolution, en réponse aux retours des utilisateurs qui, pour la plupart, perçoivent OpenSea comme un suiveur plutôt qu’un leader. L’objectif est clair : innover avec conviction, tout en restant attentif aux besoins de la communauté.
Une indemnité financière pour les licenciés
Les employés affectés par ces changements ne sont pas laissés pour compte. OpenSea offre un “package de départ” généreux, incluant quatre mois de salaire, l’accélération de l’acquisition des actions ainsi que d’autres services liés à la santé des employés.
Malgré la réduction de personnel, OpenSea continue de recruter pour des postes clés, avec des salaires qui varient entre 90 000 et 270 000 dollars les années. Si l’on en croit la page linkedin de l’entreprise, on retrouve notamment des postes de product designer, d’ingénieurs ou encore de directeurs.
Pour rappel, Opensea n’est pas à sa première vague de licenciement. En juillet 2022, la marketplace NFT s’était vue dans l’obligation de licencier plus de 20 % de ses employés à cause du bearmarket.