Getting your Trinity Audio player ready...
|
La juge Analisa Torres a mis un frein aux ambitions de la SEC. Face à leur désir d’aller en appel contre Ripple, elle a été claire : leur argumentation ne tient pas la route. La SEC n’a pas réussi à convaincre qu’il y avait des motifs légaux pour remettre en cause la décision précédente.
Ripple et ses ventes de XRP : où est la faute ?
L’été dernier, la juge Torres avait mis en lumière une nuance intéressante. Selon elle, Ripple a certes franchi la ligne en vendant directement du XRP aux investisseurs institutionnels, mais n’a rien fait de mal en le proposant aux particuliers via des plateformes d’échange. Cette décision avait alors jeté un froid sur la manière dont la SEC pourrait réguler le monde des cryptos à l’avenir. En effet, dans ce deuxième cas de vente, les jetons XRP, comme beaucoup d’autres jetons crypto, ne pourraient pas être considérés comme des valeurs mobilières (le fameux terme de « security »).
Suite à cela, la SEC, un peu piquée au vif, avait rapidement exprimé son intention de repartir au combat, espérant mettre la décision de Torres en stand-by avec une demande d’appel. Mais avec ce récent revers, cette stratégie semble compromise.
La nouvelle a fait des vagues dans le monde crypto : le XRP a grimpé d’environ 3% suite à l’annonce. Tous les yeux sont maintenant tournés vers le procès d’avril 2024, qui devrait apporter son lot de révélations.