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- L’Ukraine a frappé un arsenal russe à 190 km de la ligne de front avec des missiles Atacms fournis par les États-Unis, après que l’administration Biden a levé les restrictions sur leur utilisation.
- Cette attaque coïncide avec le millième jour de l’invasion russe et vise à ralentir les capacités logistiques et militaires de la Russie, particulièrement dans la région de Koursk.
- Les marchés financiers montrent des signes de nervosité, avec le S&P 500 en baisse, tandis que Bitcoin reste résilient, s’échangeant à près de 91 500 dollars malgré l’intensification des tensions géopolitiques.
L’Ukraine frappe pour la première fois la Russie avec des missiles américains
L’Ukraine a franchi une étape décisive dans sa guerre contre la Russie en frappant pour la première fois un objectif militaire à l’intérieur du territoire russe avec des missiles Atacms fournis par les États-Unis. Cette attaque intervient peu après que l’administration Biden a levé les restrictions sur l’utilisation de ces armes, marquant un changement majeur dans la politique américaine. Selon des sources proches du dossier, l’attaque a visé un important arsenal d’armes près de Karatchev, dans la région russe de Bryansk, à plus de 115 kilomètres de la frontière ukrainienne.
Sans les Américains, il est impossible d’utiliser ces missiles de haute technologie.
Sergei Lavrov, ministre russe des affaires étrangères
Les missiles, connus pour leur précision et leur portée, ont permis à Kyiv de frapper un dépôt de munitions situé à 190 kilomètres de la ligne de front, dans la région voisine de Koursk. Cette région est actuellement le théâtre d’une offensive russe visant à repousser les troupes ukrainiennes qui occupent environ 600 km² depuis leur percée d’août. La date de cette frappe, coïncide avec le millième jour de l’invasion russe à grande échelle, et rappelle la détermination de l’Ukraine à poursuivre ses opérations malgré les risques d’escalade.
Une réponse prudente de Washington
Le choix de Joe Biden de lever les restrictions sur l’utilisation des Atacms à l’intérieur de la Russie illustre un revirement stratégique significatif. Cette décision intervient à un moment crucial, alors que Donald Trump, président élu, doit reprendre ses fonctions en janvier et a promis de mettre rapidement fin à la guerre sans préciser les détails de sa stratégie.
Des sources indiquent que Biden a autorisé une utilisation limitée des Atacms pour soutenir des opérations ciblées en Russie, particulièrement dans la région de Koursk où les forces russes ont massé environ 50 000 soldats, renforcés par 10 000 Nord-Coréens équipés d’artillerie lourde et de systèmes de roquettes fournis par Pyongyang.
S&P 500 et Bitcoin : l’impact sur les marchés
Face à l’intensification des tensions entre les États-Unis et la Russie, les marchés boursiers américains ont montré des signes de fragilité. Les contrats à terme sur l’indice S&P 500 pointaient vers une ouverture en baisse de 0,5% ce mardi, effaçant une partie des gains réalisés lors de la séance précédente. Cette nervosité reflète l’incertitude croissante quant aux répercussions potentielles d’un conflit élargi impliquant des puissances majeures.
| Performance 24 heures | Performance 7 jours | |
|---|---|---|
| Bitcoin BTC | -2,5% | +1% |
| Ethereum ETH | +5% | -6% |
| Ripple XRP | -6% | -1,5% |
Cependant, le marché crypto semble relativement insensible à la montée des tensions. Bitcoin, en particulier, s’échange autour de 91 500 dollars après une hausse à $92,000, proche de ses niveaux record, et en hausse de 1,5% sur 24 heures. Cette résilience pourrait indiquer que les investisseurs considèrent finalement les actifs numériques comme une couverture contre les incertitudes géopolitiques.
Réactions sur le terrain et réponses médiatiques
Du côté russe, le ministère de la Défense a confirmé l’attaque tout en affirmant que ses systèmes de défense aérienne avaient intercepté cinq des six missiles Atacms au-dessus de la région de Bryansk. Des vidéos diffusées sur Telegram montrent des installations militaires en feu et des traînées de fumée dans le ciel, renforçant l’impact visuel et symbolique de l’attaque.
Bien que l’état-major général de l’Ukraine n’ait pas explicitement confirmé l’usage des Atacms, il a revendiqué la responsabilité des frappes sur cet arsenal russe, rappelant l’importance de ces attaques pour ralentir l’agression russe et entraver ses capacités logistiques.
Vers une escalade ou un tournant ?
L’attaque avec les Atacms marque un tournant stratégique dans le conflit, posant la question des prochaines étapes de cette guerre qui s’éternise. Si la riposte russe demeure incertaine, la levée des restrictions américaines et l’engagement accru de Kyiv dans la destruction d’infrastructures critiques pourraient modifier l’équilibre des forces. L’Europe et le reste du monde observeront attentivement les répercussions de cette nouvelle phase du conflit, tout en scrutant les marchés financiers pour évaluer la portée de ce nouvel acte dans le théâtre complexe des relations internationales.
