Trump fait sauter le verrou du 401 (k) : la crypto entre dans les plans retraite américains

Donald Trump autorise officiellement les crypto dans les plans retraite 401(k) et signe un décret anti-debanking, ouvrant la voie à une adoption massive du Bitcoin par les investisseurs américains.
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  1. Donald Trump a signé un décret autorisant officiellement les cryptomonnaies dans les 401(k), les plans retraite majeurs aux États-Unis, ouvrant potentiellement l’accès à des milliards de dollars pour Bitcoin, Ethereum et d’autres actifs numériques.
  2. Le décret impose au Département du Travail et à la SEC d’établir un nouveau cadre réglementaire pour les cryptos, les plaçant au même niveau que les autres classes d’actifs, ce qui pourrait renforcer massivement l’adoption des ETF crypto.
  3. Un second décret interdit aux régulateurs bancaires d’exclure des entités pour des raisons politiques ou idéologiques, protégeant notamment les entreprises crypto contre le « debanking » abusif basé sur des critères subjectifs.

Une annonce choc qui pourrait changer la donne pour des millions d’investisseurs. Donald Trump vient de signer un décret exécutif autorisant officiellement les cryptomonnaies dans les 401(k), les plans de retraite les plus utilisés aux États-Unis. Résultat : des milliards de dollars pourraient bientôt affluer vers Bitcoin, Ethereum… et possiblement d’autres actifs numériques.

Des crypto dans les 401 (k) : des milliards de dollars en attente

Le 401(k), c’est le Graal de la retraite pour la classe moyenne américaine. Près de 60 millions de travailleurs y versent régulièrement une partie de leur salaire, souvent abondée par leur employeur. En chiffres, les plans de retraite 401 (k) représentent près de 9 000 milliards de dollars, soit près de 4 fois la capitalisation totale de Bitcoin.

Jusqu’ici, ces fonds étaient largement cantonnés aux actions, obligations ou fonds traditionnels. Désormais, place aux “actifs alternatifs” : capital-investissement, immobilier… et crypto.

Certes, la crypto n’était pas techniquement interdite dans les 401(k). Mais les gestionnaires de fonds y allaient à reculons, freinés par les recommandations ultra-prudentes du Département du Travail (DOL). Ces recommandations ont été entièrement supprimées en mai. Le décret signé aujourd’hui va plus loin : il ordonne au DOL et à la SEC de créer un nouveau cadre réglementaire qui place la crypto au même rang que les autres classes d’actifs.

Une normalisation accélérée des ETF Bitcoin

Ce feu vert de l’État pourrait faire basculer l’approche des wealth managers et des fonds de pension. Fini le flou juridique : les gestionnaires ont désormais un cadre clair pour proposer du Bitcoin ou de l’ETH à leurs clients… souvent via les ETF spot.

L’impact pourrait être colossal. Depuis leur lancement en janvier 2024, ces ETF Bitcoin cartonnent. Le fonds iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock gère déjà plus de 80 milliards de dollars en BTC. Et avec l’approbation du gouvernement, cette dynamique pourrait s’accélérer, intégrant les cryptos de manière structurelle dans la finance traditionnelle.

“Ce n’est pas l’État qui impose la crypto. C’est l’État qui se retire.”

C’est avec ces mots que Matt Hougan, CIO chez Bitwise, a salué le décret. Un changement de posture majeur : l’administration Trump ne cherche pas à imposer la crypto, mais à enlever les barrières réglementaires pour laisser les citoyens décider eux-mêmes.

Cette décision intervient alors que le marché crypto vit l’un de ses meilleurs trimestres depuis 2021, accélérant encore avec l’annonce. Bitcoin, qui s’échange autour de 117 000 $, a gagné 26 % depuis janvier. Sa volatilité, en baisse constante, traduit une maturité croissante du marché et renforce sa crédibilité auprès des investisseurs institutionnels.

Une autre bombe signée Trump : l’ordre contre le debanking

Autre volet du jour : un décret anti-debanking. Il interdit aux régulateurs bancaires fédéraux de pousser des institutions financières à couper l’accès à leurs services en fonction de convictions politiques, religieuses ou d’activités légales. Une mesure qui répond aux nombreuses plaintes de plateformes crypto s’étant vues refuser des services bancaires, parfois sans justification.

Ce texte ordonne explicitement aux régulateurs et au Trésor américain de supprimer toute mention du « risque de réputation » dans leurs critères d’évaluation, un levier souvent utilisé pour écarter certains acteurs… dont ceux du Web3.

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