La Thaïlande fonce sur les cryptos : zéro impôt sur les plus-values jusqu’en 2029

La Thaïlande supprime l’impôt sur les plus-values crypto jusqu’en 2029 pour les échanges via plateformes régulées.
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  1. La Thaïlande exonère d’impôt sur les plus-values crypto jusqu’à fin 2029 pour les transactions via des plateformes régulées, afin de devenir un hub mondial du Web3.
  2. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie économique plus large, visant à stimuler l’innovation, attirer les investisseurs et générer des recettes fiscales indirectes.
  3. Le pays renforce en parallèle son cadre réglementaire, avec la supervision de la SEC et l’adoption prévue du standard fiscal international CARF.

La Thaïlande approuve l’exonération de l’impôt sur les plus-values crypto

La nouvelle est tombée : le gouvernement thaïlandais supprime purement et simplement l’impôt sur les plus-values crypto pour les particuliers, jusqu’au 31 décembre 2029.
Mais attention, pas pour tout le monde. Seules les opérations effectuées via des plateformes régulées, exchanges, courtiers ou brokers agréés, bénéficieront de cette exonération fiscale.

Une décision choc pour séduire l’industrie crypto mondiale

Objectif ? Faire de la Thaïlande un hub mondial des actifs numériques.
Et la stratégie est claire : attirer les investisseurs étrangers, soutenir l’innovation locale et dynamiser une économie encore dépendante du tourisme.

C’est une étape décisive pour libérer le potentiel économique de la Thaïlande.

Julapun Amornvivat, vice-ministre des Finances et membre du parti au pouvoir

Un cadre réglementaire de plus en plus solide

Contrairement à d’autres pays qui tâtonnent encore, la Thaïlande avance avec méthode. Depuis 2018, le secteur est encadré par le Digital Asset Business Decree, une loi qui place les plateformes sous la supervision de la SEC locale.

Et ce n’est qu’un début.
Le pays prévoit déjà de mettre en œuvre le Crypto-Asset Reporting Framework (CARF) de l’OCDE. Une norme internationale destinée à renforcer la transparence fiscale des transactions crypto.
Autrement dit : liberté d’entreprendre, mais pas d’opacité.

Un pari économique à plusieurs milliards

Derrière cette mesure fiscale généreuse, il y a une stratégie économique assumée.
À moyen terme, le gouvernement prévoit plus d’un milliard de bahts de recettes fiscales indirectes (environ 30 millions de dollars), grâce à l’essor de l’activité crypto nationale.

Moins d’impôt ne signifie pas moins de recettes.
Cela signifie plus de projets, plus d’échanges, plus d’emplois, et un pays qui prend position dans la bataille mondiale pour attirer les talents Web3.

Une politique pro-crypto assumée, mais encadrée

La Thaïlande ne déroule pas le tapis rouge à n’importe qui.
En mai dernier, la SEC a ordonné le blocage de plateformes non autorisées comme Bybit, CoinEx, OKX ou XT.
Le message est limpide : seul l’écosystème régulé aura sa place sur le marché local.

Autre signe fort : en janvier 2025, le pays envisageait déjà de lister des ETF Bitcoin sur ses bourses. Une décision qui placerait la Thaïlande aux côtés des juridictions les plus avancées du secteur, comme les États-Unis ou Hong Kong.

Un modèle à suivre pour l’Europe ?

Alors que de nombreux pays européens peinent à clarifier leur fiscalité crypto, Bangkok envoie un signal fort : l’innovation peut rimer avec stabilité réglementaire.
Et cette combinaison pourrait bien transformer la Thaïlande en eldorado pour les entreprises Web3 d’Asie… et d’ailleurs.

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