Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dernière modification effectuée le 08.08.2022 19:01
Que de rebondissements dans l’affaire Terra ! Alors que Do Know, fondateur de Terra, avait été appelé à participer à une audience parlementaire en Corée du Sud sur l’effondrement des jetons LUNA et UST, la presse coréenne révèle aujourd’hui qu’il pourrait être sanctionné pour évasion fiscale. En conséquence, Terraforms Labs d’être astreint à payer une amende d’un montant de plus de 100 milliards de wons, ce qui représente environ 78,5 millions de dollars américains.
Pour le rappel du contexte, bien que l’on commence à connaître le feuilleton par cœur, Terra a vu la valeur de ses deux jetons que sont LUNA (volatile) et l’UST (stablecoin algorithmique associé) s’effondrer au point d’atteindre (quasiment) un prix proche de 0. Depuis cette histoire qui a débuté le 10 mai dernier, Terra fait face à une vague de réactions dans de nombreux Etats. Do know, fondateur de Terra, et Terraform Labs doivent désormais – en parallèle de ces événements – répondre aux accusations dont ils font l’objet en Corée. Des accusations avérées selon les autorités fiscales sud coréennes.
En effet, selon un récent rapport publié par un média local, les intéressés auraient tenté de liquider une société afin de l’installer à l’étranger dans le but d’éviter de payer des impôts en Coréen.
Terraform Labs a essayé de ne pas payer ses impôts en Corée du sud
Le rapport affirme que The Ancore Company et Terraform Labs, sociétés mères de Terra, sont coupables d’évasion fiscale. Le service national des impôts en Corée avait lancé une enquête en juin 2021 sur des « allégations d’extorsion vers des paradis fiscaux ».
Mais alors, pourquoi Terraform Labs a tenté de frauder ?
En fait, un nouvel impôt a été imposé par le National Tax Services au cours de l’année dernière. Il prévoyait un impôt sur les sociétés et un impôt sur le revenu de plus de 100 milliards de wons contre le fondateur de Terra, PDG de Terraform Labs, et contre Terraform Labs. Selon les autorités fiscales sud coréennes, les deux parties étaient « mécontentes » de la taxation depuis décembre 2021. Peu de temps avant le crash de Terra, les autorités ont soupçonné, pour les raisons évoquées, qu’ils essayaient d’éviter de payer l’impôt.
Par ailleurs, les autorités affirment avoir découvert que Terraform Labs avait « envoyé LUNA de son entité établie à Singapour à la Luna Financial Guard (LFG) et ont déterminé que le transfert avait été effectué pour éviter les impôts ». Or, il s’avère que le fondateur de Terra détient 92% des parts de Terra Singapore.
Le ministre de la Justice en Coréen, Han Dong-hoon, participe à l’enquête. Il a été annoncé qu’une unité spéciale d’enquête sur les délits financiers et boursiers allait être réactivé sur le territoire.
On peut dire qu’il ne s’agit pas d’une bonne période pour Terra !