L’univers de la crypto-monnaie est secoué par de nouvelles révélations concernant Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de FTX. Les procureurs allèguent que SBF aurait détourné des fonds de ses clients pour financer jusqu’à $100 millions en contributions politiques. L’ancien PDG de FTX doit alors répondre de sept chefs d’accusation supplémentaires de complot et de fraude dans le dernier acte d’accusation déposé contre lui.
L’acte d’accusation précise que pour dissimuler l’utilisation des dépôts de clients d’FTX contenus dans le compte Alameda, Bankman-Fried aurait dirigé des transferts d’argent vers les comptes bancaires personnels de ces exécutifs. Ces derniers auraient ensuite réalisé des dons en leur propre nom, permettant ainsi à Bankman-Fried d’éviter certaines restrictions et de « maximiser l’influence politique de FTX.
Influence politique pour faciliter les opérations de FTX
Les procureurs affirment que Bankman-Fried a utilisé cette influence pour faire pression sur le Congrès et les agences réglementaires. Son objectif : soutenir des législations et régulations qui faciliteraient la poursuite des activités de FTX, permettant ainsi à la présumée fraude de perdurer. La semaine dernière, le département de la Justice a annoncé son intention d’intégrer dans l’acte d’accusation la réalisation présumée d’une « campagne financière illégale » par SBF.
Vendredi dernier, une décision judiciaire a conduit à sa détention en attendant son procès. Cette décision fait suite aux accusations du département de la Justice, qui l’accuse d’avoir divulgué le journal intime privé d’une ancienne collègue et ex-petite amie, Caroline Ellison, au New York Times.