SBF compte accuser ses anciens conseillers juridiques pour le fiasco FTX

La défense de l’ex-PDG de FTX, Sam Bankman-Fried, repose sur l’accusation de ses anciens conseils juridiques.
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Sam Bankman-Fried, l'ancien PDG de la plateforme d'échange de crypto monnaies FTX aujourd'hui en faillite, se prépare pour son procès en octobre. Une stratégie clé de sa défense est l'accent mis sur l'influence des anciens conseillers juridiques de Fenwick & West LLP et des avocats internes. La défense avance que ces entités légales ont joué un rôle dans la “révision et l'approbation” de décisions majeures pendant la direction de SBF chez FTX.

Le fil conducteur de cette ligne de défense est l'affirmation selon laquelle les conseils de ces avocats, sur des sujets majeurs tels que les protocoles d'effacement automatique et les transactions entre FTX et Alameda Research, ont conduit SBF à croire qu'il agissait “de bonne foi”. Fait notable, la défense souhaite démontrer qu'il ne s'agissait pas seulement de rechercher activement des conseils ; même une dépendance passive à l'égard des orientations juridiques est primordiale pour évaluer l'intention.

Un procès entouré de controverses et de défis

Malgré l'attention croissante portée au rôle de Fenwick & West LLP, le cabinet demeure silencieux, sans reconnaissance publique ni réfutation des allégations de la défense. La préparation de ce procès a été marquée par d'autres développements litigieux.

Récemment, Bankman-Fried a été incarcéré avant son procès suite à des accusations de subornation de témoins. Il aurait divulgué le journal intime d'une ancienne collègue, Caroline Ellison, aux médias grand public et aurait contacté des témoins potentiels via des canaux de communication cryptés.

Lors de sa dernière comparution devant le tribunal, Sam Bankman-Fried a plaidé non coupable à toutes les sept accusations portées contre lui. S'il est reconnu coupable, notamment de charges telles que la fraude, il pourrait encourir une peine de prison dépassant un siècle.

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