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Le fabricant mondial de puces IA, Nvidia, basé en Californie, s'est récemment retrouvé au cœur d'une tempête inattendue en France. Les établissements français de la société ont subi une perquisition policière inattendue. Cet acte coïncide avec une enquête en cours menée par les autorités françaises de la concurrence sur le secteur complexe du cloud computing.
En approfondissant la question, le gendarme français de la concurrence, l'Autorité de la Concurrence, évoque cet événement par une référence subtile sur leur site officiel. Un communiqué détaillé discute d'une intervention non programmée dans le domaine des cartes graphiques. La raison fondamentale de cet acte, telle qu'elle ressort des déclarations de l'agence, provient d'un soupçon entourant le comportement potentiellement anticoncurrentiel de Nvidia dans ce domaine. Malgré les connotations dramatiques de la perquisition, l'agence a rapidement ajouté une note de prudence. Elle a déclaré qu'une telle action n'indique pas nécessairement une violation de la loi de la part de Nvidia.
Il est intéressant de noter que, bien que Nvidia soit sous les projecteurs, le paysage d'enquête plus large présente un tableau différent. La plongée profonde de l'Autorité de la Concurrence dans l'écosystème du cloud computing, partagée en juin 2023, omet étonnamment toute mention de Nvidia. Le rapport met plutôt en lumière les géants de l'industrie technologique : Amazon Web Services, Google Cloud et Microsoft Azure. Ensemble, ces trois titans, surnommés “hyperscalers“, ont dominé un impressionnant 80% de la hausse des dépenses publiques dans le cloud en France pour l'année 2021. L'organe de réglementation présente des données alarmantes : Amazon et Microsoft ont amassé 46% et 17% des revenus 2021 des services IaaS et PaaS. Leur vaste puissance financière, couplée à une influence digitale, les positionne pour potentiellement étouffer la croissance concurrentielle.
