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- MetaMask intégrera Bitcoin et Solana en 2024, supprimant le besoin de portefeuilles tiers et élargissant son écosystème au-delà des blockchains EVM.
- Une refonte majeure de l’interface est prévue, avec abstraction des frais de gas et gestion multi-portefeuilles via plusieurs phrases de récupération.
- MetaMask lancera une carte physique pour les paiements crypto via Mastercard et a trouvé un accord avec la SEC pour mettre fin à une enquête sur son service de staking.
Une ouverture vers Bitcoin et Solana pour MetaMask
MetaMask s’apprête à franchir une étape décisive en intégrant le support de Bitcoin et de Solana cette année. Cette évolution majeure permettra aux utilisateurs d’accéder à ces deux écosystèmes sans avoir recours à des portefeuilles tiers ou à des tokens encapsulés.
De nombreuses solutions, telles que Rabby ou Phantom, ont récemment accumulé des parts de marché impressionnantes, alors que les critiques de MetaMask se faisaient de plus en plus fortes.
Le lancement du support pour Solana est prévu dès mai, marquant une première pour MetaMask qui n’avait jusqu’ici pris en charge que des blockchains compatibles avec l’Ethereum Virtual Machine (EVM). Quant à Bitcoin, son intégration complète est attendue pour le troisième trimestre.
Tous les utilisateurs de MetaMask pourront acheter, vendre, échanger et interagir avec les dApps de l’écosystème Solana. Les utilisateurs actuels de Solana bénéficieront de la sécurité et des fonctionnalités avancées de MetaMask, tout en conservant l’accès aux autres blockchains déjà prises en charge.
Cette décision intervient alors que Solana a connu une croissance explosive, portée notamment par la vague des memecoins sur son réseau. Rien qu’en janvier, la blockchain a enregistré plus de 12 milliards de transactions, bien que les dernières semaines soient bien moins positives pour le réseau.
Une refonte en profondeur de l’expérience utilisateur
Au-delà du support de nouvelles blockchains, MetaMask prévoit une refonte majeure de son interface utilisateur et de son expérience globale. Parmi les nouveautés annoncées, une fonctionnalité permettra aux utilisateurs d’effectuer des swaps sans avoir à détenir d’ETH pour payer les frais de transaction. Cette amélioration, qui « abstrait » les frais de gas, sera déployée dès mars sur l’ensemble des transactions, permettant de payer ses frais avec n’importe quel token.
Autre innovation attendue : la possibilité d’utiliser plusieurs Secret Recovery Phrases (SRP) pour gérer plusieurs portefeuilles distincts dans une seule application MetaMask. Cette fonctionnalité, qui facilite la gestion de plusieurs identités crypto au sein d’un même environnement, sera disponible dès le mois prochain.
Un portefeuille physique pour les paiements crypto
En parallèle, MetaMask a annoncé l’arrivée d’une carte physique MetaMask, permettant de régler des achats en crypto via le réseau Mastercard. Si une version virtuelle de cette carte est déjà disponible dans certaines régions, la version physique sera lancée en avril, offrant une nouvelle passerelle entre l’univers des cryptos et le commerce traditionnel.
Un apaisement des tensions avec la SEC
Alors que ces développements technologiques se multiplient, MetaMask sort également d’une bataille juridique avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. Joseph Lubin, fondateur de Consensys, a annoncé qu’un accord avait été trouvé pour mettre fin à l’enquête de l’agence sur MetaMask, qui était accusé d’avoir enfreint les lois sur les valeurs mobilières avec son service de staking.
Ce règlement intervient dans un contexte plus large de détente entre la SEC et l’industrie crypto. Plus tôt ce mois-ci, la commission a également accepté de classer son affaire contre Coinbase et a suspendu pour 60 jours sa procédure contre Binance.
