Les hauts fonctionnaires de Corée obligés de divulguer leurs crypto monnaies :
- La Corée du Sud exigera la divulgation des avoirs en crypto-monnaies des hauts fonctionnaires dès 2024.
- Environ 5 800 fonctionnaires seront concernés par cette mesure.
- Cette initiative vise à renforcer la transparence et l’éthique au sein du gouvernement.
Nouvelle politique pour les hauts fonctionnaires sud-coréens
À partir de 2024, la Corée du Sud mettra en œuvre une politique exigeant que les hauts fonctionnaires du pays divulguent publiquement leurs avoirs en crypto-monnaies.
Cette décision, annoncée par le Ministère de la Gestion du Personnel, s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Public Ethics and Transparency » du gouvernement. Au total, près de 5 800 fonctionnaires seront tenus de déclarer leurs avoirs en crypto-monnaies, auxquels les citoyens auront donc accès publiquement.
On s’attend à ce que la transparence du service public soit encore renforcée grâce à la mise en œuvre d’un service intégré de divulgation publique et à l’enregistrement des actifs virtuels”
– a déclaré le gouvernement sud-coréen
Cette mesure fait suite à l’adoption de deux projets de loi en mai, intégrant les actifs cryptographiques dans les déclarations annuelles de patrimoine exigées pour les élus et les hauts fonctionnaires. L’objectif est d’accroître la transparence et l’intégrité du service public.
Un système conçu pour faciliter la divulgation des avoirs
Pour faciliter cette divulgation, cinq grandes bourses de crypto-monnaies sud-coréennes, dont Upbit, Bithumb, Coinone, Korbit et Gopax, développeront des systèmes d’information spécifiques d’ici juin 2024.
Concrètement, ces systèmes simplifieront l’enregistrement des informations relatives aux avoirs en crypto-monnaies. Cette initiative fait suite à un incident impliquant un membre du Parti Démocratique, Kim Nam-kuk, qui avait été critiqué pour avoir détenu des tokens Wemix d’une valeur de 4,5 millions de dollars.
En effet, cet incident a suscité des inquiétudes concernant les conflits d’intérêts et l’utilisation d’informations privilégiées, conduisant à l’amendement de la “Loi sur l’Assemblée Nationale et la Loi sur l’Éthique du Service Public”, ordonnant ainsi aux fonctionnaires de divulguer leurs crypto monnaies.