- Donald Trump a officiellement accordé une grâce présidentielle à CZ, fondateur de Binance, condamné en 2024 pour des manquements aux règles anti-blanchiment, effaçant ainsi sa peine et ses charges.
- Cette décision marque un virage politique majeur : la Maison-Blanche dénonce “la guerre contre les cryptomonnaies” menée par l’administration Biden et annonce la fin de cette hostilité.
- Trump confirme sa stratégie pro crypto en graciant aussi Ross Ulbricht et d’anciens employés de BitMEX, repositionnant les États-Unis comme une terre d’accueil pour l’innovation blockchain.
Coup de tonnerre dans l’univers crypto : Donald Trump vient de gracier Changpeng CZ Zhao, le fondateur de Binance, condamné pour manquements aux règles de lutte contre le blanchiment d’argent. Une décision politique explosive, qui marque un tournant majeur dans la relation entre Washington et l’industrie crypto.
Le retour ‘inattendu’ de CZ grâce au Pardon de Trump
Condamné en 2024 à quatre mois de prison après avoir plaidé coupable pour des défaillances dans le contrôle des flux financiers de Binance, Changpeng Zhao était devenu le symbole d’une ère de répression menée sous l’administration Biden. Le géant Binance, lui, avait écopé d’une amende record de 4,3 milliards de dollars pour violations des sanctions internationales et manquements à la réglementation anti-blanchiment.
Un an plus tard, le vent tourne. En annonçant la grâce présidentielle, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a accusé l’administration Biden d’avoir “mené une guerre contre les cryptomonnaies sans victimes ni fraude avérée”. Avant d’ajouter : “Cette guerre est désormais terminée.”
Trump capitalise sur la crypto
Le geste envers CZ ne doit rien au hasard. Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump multiplie les signaux d’ouverture envers le secteur des actifs numériques. Ses propres entreprises auraient engrangé plus d’un milliard de dollars de profits avant impôts grâce à leurs activités crypto, selon des estimations récentes.
Avec cette grâce, Trump envoie un message clair : la crypto n’est plus l’ennemi, mais un pilier stratégique de la nouvelle économie américaine. Ce virage politique pourrait bien réécrire les règles du jeu pour tout l’écosystème, des plateformes d’échange aux stablecoins, en passant par les projets de finance décentralisée, plus largement nommé Crime Season dans l’écosystème.
Une vague de pardons dans la crypto-sphère
CZ n’est pas un cas isolé. Avant lui, Trump avait déjà gracié Ross Ulbricht, le créateur de Silk Road, ainsi que plusieurs anciens employés de la plateforme BitMEX. Une série de décisions qui s’inscrit dans une stratégie assumée : séduire les investisseurs crypto et repositionner les États-Unis comme une terre d’accueil pour l’innovation blockchain.
Cette grâce présidentielle pourrait déclencher une onde de choc bien au-delà des frontières américaines. En remettant sur le devant de la scène une figure aussi influente que CZ, Trump redonne confiance à un secteur échaudé par des années de poursuites et de régulations contradictoires.
Le fondateur de Binance, désormais libre de tout chef d’accusation, pourrait retrouver une place centrale dans la crypto mondiale. Et derrière cette décision, un constat s’impose : aux États-Unis, la politique crypto est devenue un véritable instrument de pouvoir.