DCG fait l’objet d’une enquête de la SEC et du Département de la justice (DOJ)

Le Département de la Justice (DOJ) et la SEC ouvrent une enquête sur DCG suite à des transferts réalisés entre ce dernier et sa filiale Genesis.
DCG enquête
Possédez ce bout d'histoire
Profitez de nombreux avantages en collectionnant nos actualités
Getting your Trinity Audio player ready...

Le Département de la Justice des États-Unis (DOJ) et la Securities and Exchange Commission (SEC) ont ouvert des enquêtes sur le géant Digital Currency Group (DCG) de Barry Silbert pour examiner des transferts et prêts d'argent internes, selon les rapports de ce weekend. En effet, les procureurs enquêtent sur les transferts entre DCG et une filiale de la société en difficulté, Genesis, qui avait demandé à ne pas être nommée alors que l'enquête n'avait pas encore été rendue publique. L'enquête inclut également les investisseurs de DCG et vise à savoir s'ils ont été informés de ces cessions et prêts internes. Notre rapport de la situation dans cet article.

Le transfert entre DCG et genesis : la cause de l'enquête

DCG enquête

Les procureurs fédéraux de New York, ainsi que la SEC, enquêtent sur Digital Currency Group (DCG) pour des transferts internes à sa filiale de prêt, Genesis. Les enquêtes n'ont pas encore été rendues publiques par les autorités et commencent tout juste à prendre forme. Ni DCG, ni le directeur général de la société, Barry Silbert, n'ont été accusés de conduite criminelle par les autorités. “DCG a une forte culture d'intégrité et a toujours mené ses activités en toute légalité“, a déclaré un porte-parole de la société. “Nous n'avons aucune connaissance ou raison de croire qu'il y a une enquête du District de l'Est de New York sur GDC.”

Un porte-parole de Genesis n'a pas voulu confirmer l'existence d'une quelconque enquête, indiquant qu'il ne commente pas les affaires juridiques ou réglementaires spécifiques. “Genesis entretient un dialogue régulier et coopère avec les régulateurs et les autorités compétentes lorsqu'elle reçoit des demandes de renseignements“, a-t-il déclaré. Des allégations selon lesquelles DCG et Genesis faisaient l'objet d'une enquête de la SEC ont commencé à apparaître sur Twitter dès mercredi dernier.

Les évènements qui ont motivé l'enquête

L'enquête criminelle des procureurs fédéraux sur DCG a commencé avant l'effondrement soudain de l'échange de crypto monnaies FTX en novembre. Peu de temps après la faillite de FTX, Genesis a suspendu les retraits de sa plateforme de prêt, Gemini, invoquant “des turbulences sans précédent sur le marché“. Outre Genesis, DCG est la société mère du site d'actualités crypto CoinDesk, de l'échange crypto Luno et du fournisseur de services de mining crypto Foundry Digital. Dans une mise à jour ultérieure aux clients, le PDG par intérim de Genesis, Derar Islim, a déclaré que Genesis “se concentre sur la recherche d'une solution pour nos activités d'intermédiation d'emprunt et de prêt”.

Au moment où FTX avait fait faillite, Genesis avait déjà été brûlé par l'implosion du fonds spéculatif cryptographique Three Arrows Capital (3AC). Des documents de la liquidation du fonds spéculatif en juillet ont révélé que 3AC avait reçu un prêt de 2,36 milliards de dollars de Genesis Global Trading, l'unité de courtage de Genesis. En novembre, il a été révélé que DCG avait également emprunté de l'argent à Genesis. DCG dispose actuellement de 575 millions de dollars de prêts interentreprises qui sont dus à Genesis en mai. Jeudi dernier, Genesis a dû licencier 30% de son personnel. “Ces mesures font partie de nos efforts continus pour faire avancer notre entreprise”, a déclaré un porte-parole de l'entreprise.

D'après l'internaute ayant signalé l'enquête sur Twitter, DCG, et donc Genesis, étaient au courant depuis le mois de mai que FTX et Alameda n'étaient plus solvables. Barry Silbert aurait alors commencé à mettre la pression sur Alameda pour obtenir le remboursement d'un prêt de $2,5 milliards dû à Genesis.

Articles qui pourraient vous intéresser