Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dernière modification effectuée le 27.08.2022 02:11
Samsung Securities et plusieurs banques d’investissement sud-coréennes ont récemment envoyé des demandes d’approbation préliminaire et de création de sociétés auprès des autorités financières du pays, dans le cadre du lancement de leur propre échange de crypto monnaie basée en Corée du Sud.
Selon le média coréen Newspim, 7 sociétés de “valeurs mobilières”, dont les géants Samsung Securities et Mirae Asset Securities, ont récemment demandé une autorisation pour exploiter leur bourse cryptographique. Les entreprises prévoient de lancer leur exchange pour le premier trimestre de l’année 2023.
Pour l’occasion, le groupe de services financiers Mirae Assets aurait créé une filiale sous “Mirae Asset Consulting” et annonce embaucher du personnel technique pour la recherche et le développement de crypto monnaies, dont Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH), ainsi que de tokens non fongibles (NFT). Mirae Asset est aujourd’hui l’une des plus grosses banques d'investissement de Corée du Sud, avec près de 648 milliards d’actifs sous gestions.
De son côté, Samsung Securities étudie les meilleures approches pour entrer dans le secteur de la blockchain, et plus précisément le marché des jetons de sécurité (STO). Selon le rapport, le géant coréen avait déjà tenté de diriger sa propre bourse, en 2021, mais n’a pas réussi à trouver suffisamment de personnel pour y parvenir.
Le nouveau président sud-coréen en faveur des crypto monnaies ?
Après son élection qui s’est déroulée le 10 mai 2022, le président sud-coréen Yoon Suk-Yeol a affirmé qu’il allait assouplir les lois concernant le secteur cryptographique en Corée du Sud : “Nous devons passer à un système de régulation négative pour garantir au moins que le marché des actifs virtuels n'ait pas de soucis“.
Néanmoins, le récent crash de l’écosystème Terra Luna, dont le CEO “Do Kwon” est originaire de Corée du Sud, a fortement impacté cette décision de déréglementation. Depuis lors, les régulateurs sud-coréens sont bien plus stricts quant aux activités financières liées aux actifs numériques.
Ajouter à cela que le gouvernement vient tout juste d’annoncer que les récompenses cryptographiques provenant d’airdrops ou encore de staking, seront prochainement considérées comme étant des donations, et seront donc soumises à des taxes allant de 10 à 50 %. Les utilisateurs concernés devront les déclarer dans les 3 mois suivant la réception des crypto monnaies sur leur compte.
Toutefois, si les demandes des courtiers sont acceptées par les régulateurs, cela pourra être considéré comme une certaine forme d'assouplissement de la loi, amenant encore davantage de sociétés à plonger dans l’univers Web3.