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- Changpeng Zhao et Yi He ont fermement démenti les rumeurs de vente de Binance, accusant un concurrent asiatique de vouloir déstabiliser l’exchange. Binance pourrait même racheter ses rivaux, selon CZ.
- Les spéculations ont été alimentées par une baisse des avoirs de Binance, qui a précisé qu’il s’agissait d’un simple ajustement comptable et non d’une vente d’actifs.
- Binance reste sous forte surveillance réglementaire, avec une enquête en France pour blanchiment et fraude fiscale, tandis qu’aux États-Unis, un accord avec la SEC a temporairement suspendu les poursuites.
Changpeng Zhao et Yi He montent au créneau
Changpeng ‘CZ‘ Zhao, cofondateur de Binance et ancien PDG, a démenti les rumeurs selon lesquelles l’exchange serait en vente. Sur X, CZ a dénoncé une tentative de déstabilisation par un concurrent asiatique, affirmant que Binance n’est « pas à vendre ». Yi He, cofondatrice et responsable du service client, a renforcé ce message en suggérant que Binance, loin de chercher à se vendre, pourrait plutôt envisager de racheter ses rivaux.
Une confusion alimentée par des mouvements d’actifs
Les spéculations sont nées après une diminution significative des avoirs de Binance, présentées plus tôt par CoinAcademy. La plateforme a rapidement clarifié la situation, expliquant qu’il s’agissait d’un simple ajustement comptable au sein de sa trésorerie, sans lien avec une quelconque vente d’actifs.
Binance : une entreprise sous surveillance constante
Numéro un mondial des échanges de cryptomonnaies, Binance est continuellement scruté par les régulateurs. Après avoir purgé quatre mois de prison pour violation des lois américaines sur le blanchiment d’argent, CZ a laissé sa place à Richard Teng. Ce dernier s’efforce désormais de renforcer la conformité réglementaire, un impératif alors que Binance fait face à des enquêtes internationales.
Une enquête en cours en France et un répit temporaire aux États-Unis
En France, les autorités enquêtent sur Binance pour blanchiment d’argent et fraude fiscale, notamment en lien avec le trafic de drogue, sur la période 2019-2024. Binance rejette fermement ces accusations, mais l’enquête du parquet de Paris ajoute un nouveau défi juridique à la plateforme déjà sous pression.
Malgré ces turbulences, l’horizon juridique de Binance aux États-Unis semble s’éclaircir. Un accord entre la SEC et Binance a suspendu leur procédure judiciaire pour 60 jours, le temps pour les deux parties d’évaluer la nécessité d’une prolongation ou d’une reprise des poursuites.