- Polymarket officialise le lancement de son token POLY et un airdrop majeur réservé aux utilisateurs les plus actifs.
- Après deux ans d’attente, la priorité immédiate reste la réouverture de l’application américaine, validée par les autorités, avant de déployer le token et sa distribution.
- Soutenue par Intercontinental Exchange (ICE) et valorisée jusqu’à 15 milliards de dollars, Polymarket s’impose comme un pont entre Wall Street et le Web3, multipliant les partenariats stratégiques avec DraftKings et la NHL.
Le CMO de Polymarket, Matthew Modabber, vient de lever le voile sur ce que la communauté attendait depuis des mois : le lancement du token natif POLY et un airdrop destiné aux utilisateurs les plus actifs. Une annonce qui intervient alors que le marché des plateformes de prédiction vit un véritable boom, et que Polymarket s’impose comme l’un de ses acteurs dominants.
Polymarket confirme l’airdrop de son token à venir
«. Le responsable marketing insiste sur la volonté de proposer un actif utile, durable et ancré dans le temps, plutôt qu’un simple coup médiatique.
Polymarket veut faire de POLY un élément central de son écosystème : un token avec une vraie utilité, probablement lié aux frais, à la gouvernance ou aux récompenses de trading.
Pour l’heure, la priorité reste le lancement de l’application américaine, désormais validée par les autorités après deux ans de suspension. « Pourquoi se presser sur un token quand l’enjeu immédiat est la réouverture aux États-Unis ? », résume Modabber. Une fois l’app déployée, l’équipe se concentrera sur la sortie du token et sa distribution.
Un airdrop très attendu
Les spéculations vont déjà bon train sur les critères d’éligibilité à l’airdrop. Selon nous, les utilisateurs les plus actifs, notamment ceux ayant généré les volumes de trading les plus importants, devraient bénéficier d’une part significative de la distribution. Une logique déjà éprouvée par d’autres protocoles Web3, mais qui pourrait ici atteindre une ampleur inédite, compte tenu du volume d’activité de Polymarket.
En septembre, la plateforme a enregistré 1,4 milliard de dollars de volume mensuel, contre 2,9 milliards pour son rival Kalshi. Une croissance explosive alimentée par la curiosité du grand public, mais aussi par un regain d’intérêt institutionnel.
Polymarket attire les géants de Wall Street
Derrière cette expansion fulgurante, un nom retient l’attention : Intercontinental Exchange (ICE), la société mère du NYSE, qui a injecté 2 milliards de dollars dans Polymarket. L’investissement a fait bondir la valorisation de la société à 9 milliards de dollars, contre 1,2 milliard seulement lors de sa levée de 150 millions de dollars menée par Founders Fund en juin.
Bloomberg révèle d’ailleurs que la firme chercherait déjà à lever de nouveaux fonds à une valorisation pouvant atteindre 15 milliards de dollars, preuve que les marchés de prédiction sont en train de devenir l’une des tendances les plus chaudes du Web3.
Une passerelle entre le Web3 et le monde réel
En parallèle, Polymarket multiplie les partenariats stratégiques. La société deviendra partenaire de compensation de DraftKings pour ses futurs marchés de prédiction, et a signé un accord pluriannuel avec la NHL. Ces initiatives confirment une ambition claire : faire le pont entre le monde des paris traditionnels et les marchés décentralisés.
L’annonce du token POLY marque donc un tournant. Elle propulse Polymarket dans une nouvelle dimension, celle d’un acteur désormais capable de rivaliser avec les exchanges majeurs du Web3, tout en séduisant Wall Street.
La question n’est plus de savoir si le token arrive, mais quand il bouleversera le jeu.
