|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
L’intelligence artificielle ne cesse de s’affirmer comme un élément inévitable du futur de notre société. Au cœur de nombreux débats, l’IA peut compter sur le soutien de l’une des grandes figures du secteur de la blockchain et des crypto monnaies, Brian Armstrong, le PDG de Coinbase.
On peine encore à savoir à quel point l’IA est en mesure de modifier le visage de notre société. Alors qu’elle effraye autant qu’elle passionne, l’intelligence artificielle est pourtant loin de faire l’objet d’une régulation claire.
Dès lors, comme toute avancée majeure, l’intelligence artificielle cristallise les débats entre les fervents défenseurs à son éclosion et les plus sceptiques alertant sur les dangers de sa popularisation.
Ainsi, alors qu’une réflexion mondiale s’est mise en œuvre sur la manière d’encadrer le futur de l’IA, plusieurs visions s’opposent.
En savoir plus sur : JP Morgan ne croit plus en Ethereum ?
Brian Armstrong s’oppose à une régulation de l’IA
Dans un post publié sur X, anciennement Twitter, Brian Armstrong apporte sa vision sur l’intelligence artificielle. Selon lui, il est évident qu’une régulation de l’AI serait une erreur qui limiterait instantanément la puissance offerte par l’outil.
Assez extrême dans sa position, Brian Armstrong considère même que l’IA ne devrait faire l’objet d’aucune régulation. Pour justifier son idée, il prend pour exemple le développement d’internet dans la fin des années 1990.
Il explique que « si l’on a pu connaître un âge d’or de l’innovation dans le domaine des logiciels et de l’internet, c’est en grande partie parce qu’il n’y avait pas de réglementation ». Par logique, il ne devrait donc pas y en avoir pour l’IA.
D’ailleurs, il considère qu’en dépit des meilleures intentions des régulateurs, « le bilan de la réglementation est qu’elle a des conséquences imprévues et qu’elle tue la concurrence et l’innovation ».
Il serait donc primordial « de progresser aussi rapidement que possible dans le domaine de IA pour de nombreuses raisons différentes comme la sécurité nationale ».
Il ajoute que son essor reposera en deux points distincts. Selon lui, la décentralisation et le développement des ressources open-source auront avoir un rôle à jouer déterminant dans le futur tandis que l’ouverture à la concurrence sera indispensable pour obtenir des cas d’usages inédits.
Bien qu’il y ait de nombreux arguments contraires à opposer à Brian Armstrong dans sa manière d’apercevoir le rôle de la régulation, force est de constater qu’une telle prise de parole devrait stimuler les débats.
