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Dernière modification effectuée le 10.03.2022 18:52
Derniers tests avant The Merge
Alors que le sujet de la transition vers Ethereum 2.0 et son passage en full Proof-of-Stake génère de grands espoirs, le dernier testnet, surnommé Kiln va être lancé.
« Nous aimerions que le testnet de Kiln soit le dernier testnet public », déclare Parit Hosh, qui se décrit comme « validator whisperer » à la Fondation Ethereum, avant d’ajouter, « si toutes les équipes clientes sont prêtes la semaine prochaine, nous aimerions lancer Kiln avec la spécification v2 complète. »
Les années de développement pour le passage d’Ethereum en full Proof-of-Stake atteignent leur point d’orgue. Il ne suffit plus que de quelques expérimentations sur les réseaux d’essai, pour assurer que tout fonctionne bien avant la mise en ligne.
En théorie, la période d’essai devrait durer trois mois si tout se passe bien, la fusion (The Merge) devrait finalement voir le jour à l’été 2022. Ce processus supprimera le Proof-of-Work et le minage de son réseau, pour y instaurer des validateurs qui sécuriseront la blockchain grâce au Staking (verrouillage de tokens).
La mise à jour Ethereum 2.0
Ethereum deviendra une blockchain entièrement verte, les mineurs ASICS et GPU étant éliminé du processus de validation des blocs, la puissance énergétique sera compensée par un engagement financier, le Staking. Pour disposer de la qualité de nœud du réseau, il faudra donc verrouiller une quantité de jetons (minimale et maximale).
Ce mécanisme tend à assurer l’honnêteté et la bienveillance d’un validateur à travers le spectre financier. Une entité ayant investi une importante somme pour devenir un nœud a plus d’intérêts à faire fonctionner et sécuriser le système que de le corrompre.
Le taux d’inflation annuel d’Ethereum tombera à ~1 %, contre ~4 % actuellement, cela rendra Ethereum plus rare et peut-être même déflationniste étant donné que chaque transaction effectuée sur le réseau Ethereum absorbe une partie de l’offre par le biais de la combustion des frais. Près de deux millions d’ETH ont été brûlés (burn) par ce mécanisme en sept mois, soit 60 % de l’émission.
