Les optimistic rollups sont des protocoles de couche 2 (layer 2) conçus pour étendre la scalabilité du réseau d’Ethereum. De fait, ils réduisent les calculs sur la chaîne principale car les transactions sont traitées off-chain (hors chaîne), agrégées, compressées puis envoyées sur la chaine principale, ce qui offre des améliorations significatives des vitesses de traitement.
Contrairement à d’autres solutions de mise à l’échelle, telles que les sidechains, les rollups optimistes tirent leur sécurité du mainnet en publiant les résultats des transactions sur la chaîne principale à l’aide d’un smart contract qui maintient l’état du rollup sur celle-ci grâce à un arbre de Merkle.
Cependant, contrairement aux ZK rollups, la publication de nouveaux états ne fait pas l’objet d’une preuve cryptographique. En effet, après l’agrégation de transactions sur le layer 2, un calcul du nouvel état du rollup doit être calculé. Ainsi, après sa publication, toute personne dispose de sept jours afin de contester la nouvelle racine de l’arbre de Merkle calculée. Durant cette période, tous les fonds sont donc bloqués. Ce n’est qu’après cette période dite « de vérification » que la racine est considérée comme valide et transférée à la chaine principale qui va également mettre à jour son état. Ce layer 2 est donc qualifié d’optimiste car il suppose qu’il existe toujours au moins un validateur de bonne foi.
Bien que ce protocole d’optimistic rollup soit plus facile à mettre en place qu’un ZK rollup par exemple, la période de validité bien trop longue et le système de sécurité reposant sur les utilisateurs constituent de réels inconvénients.