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Les développeurs de Solana travaillent activement pour corriger un bug d'implémentation qui a entraîné un taux élevé de transactions échouées sur le réseau. Cette initiative intervient alors que plus de 75% des transactions non liées aux votes ont échoué les derniers jours, un phénomène attribué non pas à une conception défectueuse, mais à un problème d'exécution.
Faire cette distinction est crucial, car les erreurs d'implémentation sont généralement plus faciles à corriger que les erreurs de conception, qui sont souvent plus graves et fondamentales. Le taux d'échec des transactions a légèrement diminué depuis, passant à 64,8%.
Mert Mumtaz, PDG de Helius Labs
Mert Mumtaz, de Helius Labs, a tenu à clarifier que le souci actuel de Solana n'est pas un défaut de conception mais un bug d'implémentation.
L'erreur concerne spécifiquement l'implémentation de QUIC, un protocole de transfert de données développé par Google. Cette implémentation a introduit des lacunes et des bugs qui affectent la performance du réseau. “Cela ne signifie pas que Solana a un défaut de conception. Cela signifie simplement que l'implémentation choisie pour cette partie de sa conception comporte des bugs“, ajoute Mumtaz. La solution ne nécessite pas une refonte complète du réseau, mais un correctif ciblé.
Pour illustrer son point, Mumtaz compare la situation à celle de l'industrie automobile : si un modèle de BMW présente des problèmes de direction, cela ne remet pas en question la conception fondamentale des voitures en général, mais indique plutôt que le modèle spécifique nécessite une correction. De même, le problème actuel de Solana est isolé à son implémentation de QUIC.
Le correctif est prévu pour le 15 avril, à condition qu'aucun problème supplémentaire ne survienne lors des tests. Une reconfiguration de QUIC est anticipée avant son remplacement par une solution supérieure ultérieurement.
