Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried, se trouve mêlé à des défis juridiques de plus en plus complexes, le juge fédéral américain Lewis Kaplan ayant refusé sa demande de libération temporaire. Malgré les efforts énergiques de l’équipe juridique de Bankman-Fried, composée des éminents avocats Mark Cohen et Christian Everdell, le juge a souligné que le défendeur s’était retrouvé dans cette situation en raison de ses propres actes. La caution précédemment accordée a été révoquée par le juge, qui a trouvé des preuves d’interférence avec les témoins initiées par Bankman-Fried à plusieurs reprises.
Les griefs de la défense rencontrent le scepticisme judiciaire
La défense plaide pour des niveaux d’accès plus satisfaisants à des bases de données en ligne essentielles et des outils collaboratifs, vitaux pour élaborer une défense convaincante avant le procès imminent prévu pour le 3 octobre. Cependant, ces arguments ont été accueillis avec scepticisme par le juge Kaplan, qui a souligné que ni Bankman-Fried ni aucun autre défendeur n’ont le droit d’examiner chaque élément de découverte produit. Il a noté la compétence de l’équipe juridique représentant Bankman-Fried, soulignant que leurs demandes pour des durées de travail quotidiennes prolongées sur la défense manquaient de persuasion.
La pression temporelle à laquelle le défendeur prétend maintenant être confronté, compte tenu de l’imminence de la date du procès et des prétendues limitations de son accès [à la documentation stockée électroniquement et à d’autres documents] pendant son incarcération, serait en grande partie de son propre fait.
Juge Lewis Kaplan
Prochain procès : une course contre la montre
Tant l’accusation que la défense se sont livrées à une lutte concernant la date du procès, désormais fixée pour début octobre. L’équipe de défense, bien qu’ayant eu la possibilité de proposer un report, s’en est abstenue, un détail qui n’a pas échappé au juge. Il a fait remarquer que la pression que Sam Bankman-Fried prétend maintenant subir, compte tenu de la date du procès approchant et de son accès prétendument restreint aux matériaux en détention, est en grande partie une situation de son propre fait. Néanmoins, le juge a laissé une porte ouverte pour un changement potentiel de circonstances, permettant la possibilité d’une future application basée sur des arguments plus convaincants et factuels.