Crise de recrutement à la SEC : l’OIG révèle un problème critique

L’inspecteur général de la SEC souligne notamment que l’interdiction de posséder des cryptomonnaies entrave le recrutement de l’agence.
garry gensler sec
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Points clés :

  • L'interdiction selon laquelle les candidats n'ont pas le droit de posséder des cryptomonnaies limite considérablement le recrutement à la SEC.

  • Les lois actuelles ne couvrent pas clairement tous les actifs cryptographiques.

  • Les politiques de la SEC en matière d'éthique et de conflits d'intérêts sont scrutées à la loupe.

    L'Office of the Inspector General (OIG) de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a identifié les cryptomonnaies comme l'un des principaux défis de “gestion et de performance” auxquels l'agence est confrontée.

    Dans son rapport annuel, l'OIG a en effet relevé plusieurs problèmes déjà connus, tels que le manque de clarté législative et le manque de coordination inter-agences. Le rapport souligne également les lacunes de la législation actuelle, notamment en ce qui concerne les actifs cryptographiques qui ne sont pas considérés comme des valeurs mobilières.

    Les problématiques de recrutement

    D’après ce rapport, la SEC s'efforce de recruter des spécialistes crypto dans différent secteur (trading, marché, examen, etc.), mais de nombreux candidats potentiels possèdent des actifs cryptographiques, ce qui les disqualifie pour travailler à la SEC en vertu d'une décision du Bureau de l'éthique.

    D’autant plus qu’il se heurte à un vivier de candidats restreint et à une forte concurrence du secteur privé.

    En réponse à ces problématiques, l'OIG prévoit d'examiner de plus près les pratiques de recrutement de la SEC lors de l'exercice fiscal 2024.

    Enjeux éthiques et conflits d'intérêts

    L'OIG réagit également aux demandes d'enquête externes ainsi qu'aux examens internes. Pour rappel, il a été appelé à enquêter sur un conflit d'intérêts potentiel impliquant l'ancien directeur de la finance d'entreprise, William Hinman, dont le discours sur l'Ethereum n'étant pas une “Securities” (valeur mobilière) a créé de nombreux débats.

    Cependant, cette réclamation n'a pas été examinée avant juin 2023.

    Au final, la SEC se trouve à la croisée des chemins, confrontée à la nécessité de s'adapter à l'ère numérique tout en maintenant des normes éthiques rigoureuses.

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