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Solana a présenté une approche innovante, appelée state compression, visant à réduire considérablement les coûts associés au stockage sur la chaîne. Cette nouvelle technique a le potentiel de diminuer le coût de création d’un million de tokens non fongibles (NFT) sur le réseau. Le responsable technique de la Solana Foundation, Jon Wong, a révélé dans un article de blog du 6 avril que les NFT « compressés » ont été déployés sur le mainnet-beta de Solana, inaugurant une nouvelle ère d’expériences de produits uniques sur la chaîne.
La méthode state compression repose sur les arbres de Merkle, une structure de données célèbre pour sa capacité à condenser la vérifiabilité d’un arbre de données en un hash ou une empreinte représentant l’état actuel de l’arbre. Wong a noté que cette structure de données favorable à la compression permet aux développeurs de stocker une plus petite portion de données sur la chaîne, réduisant considérablement les coûts de stockage des données tout en tirant parti de la sécurité et de la nature décentralisée de Solana.
La création du state compression a été un effort conjoint entre diverses entités de l’écosystème Solana. Les développeurs de Solana Labs et Metaplex ont été essentiels à son développement, avec un soutien supplémentaire de Phantom, Solflare et des fournisseurs de nœuds RPC et des indexeurs tels que Helius, Triton et SimpleHash.
Un certain nombre de projets de l’écosystème Solana, tels que Dialect, Crossmint, Helium et Wordcel, ont déjà adopté la state compression. Ces initiatives appliquent la technologie de diverses manières, de la création de NFT et des intégrations de programmes de fidélité à l’amélioration d’expériences utilisateur. La compression d’état a été qualifiée de « game changer » sur Twitter, rendant potentiellement Solana plus attrayante pour les cas d’utilisation corporate.
