WLD : Le token Worldcoin explose après son listing sur les exchanges

Après plusieurs années de développement, Sam Altman vient d’annoncer le lancement de son projet controversé Worldcoin (WLD).
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Dernière modification effectuée le 24.09.2023 18:12

Dans un monde interconnecté, la blockchain et l’intelligence artificielle représentent deux secteurs en plein essor. Dès lors, de nombreux entrepreneurs s’intéressent grandement à leur évolution pour les combiner autour d’un seul et même projet. C’est notamment le cas de Sam Altman qui vient d’officiellement lancer son projet Worldcoin (WLD).

Sam Altman est principalement connu pour avoir créé la célèbre société OpenAI, mère de l’outil d’intelligence artificielle ChatGPT. En revanche, dans la communauté des crypto monnaies, ce dernier ne jouit pas d’une réputation parfaite à cause de la controverse autour de son projet Worldcoin.

Worldcoin a été fondé avec « l’ambition de créer une nouvelle identité et un réseau financier mondial appartenant à tout le monde ». Néanmoins, l’architecture autour de ce projet inquiète de nombreux observateurs qui y voient un risque pour la société. Explications.

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Worldcoin (WLD) vient officiellement d’être lancé

Après plusieurs années de développement, Worldcoin vient finalement de voir le jour. Concrètement, les créateurs de ce projet souhaitent « augmenter considérablement les opportunités économiques en mettant à l’échelle une solution fiable pour distinguer les humains de l’intelligence artificielle ».

Lancé sur le Mainnet d’Optimism, le token de Worldcoin (WLD) est accessible dès à présent pour tous les utilisateurs. D’ailleurs, plusieurs exchanges de crypto monnaies, dont Binance, ont d’ores et déjà procédé au listing du token $WLD. Ainsi, le WLD a rapidement atteint une capitalisation boursière de 28 milliards de dollars en quelques heures.

Pour accéder à ce projet, les utilisateurs devront télécharger la World App, l’application phare de Worldcoin destiné à permettre les paiements et autres transferts d’argent.

Néanmoins, une fois sur l’application, les utilisateurs devront procéder à la création de leur World ID, une empreinte numérique, en réalisant un scan rétinien. Selon les créateurs du projet, cette étape est indispensable pour éviter la prolifération de faux comptes. Et c’est là que le bât blesse.

En effet, la collecte de données d’identification biométriques pour accéder à des services financiers représente une menace pour les libertés individuelles. Bien qu’il y ait une réglementation très forte dans l’Union européenne pour préserver les citoyens européens d’une collecte abusive, la protection des données personnelles n’est pas aussi poussée dans le reste du monde.

D’ailleurs, au-delà du flou entourant l’utilité réelle du projet, la question de la légalité de ce dernier devrait rapidement être posée. En ce sens, ce n’est certainement pas anodin que le lancement soit limité à 35 villes dans 20 pays du monde.  

La communauté s’indigne face au lancement du Worldcoin

Lors de l’annonce du développement du projet, de nombreuses voix s’étaient élevées pour s’y opposer. En tête de file, on pouvait retrouver Edward Snowden, la personne à l’origine des révélations de surveillance de masse des Etats-Unis.

Il soulevait notamment l’incertitude qui pèse autour de la création d’un réseau financier reposant sur la collecte de données biométriques. Il expliquait simplement que « le corps humain n’est pas une planche à billets ».

Après le lancement officiel de Worldcoin, c’est au tour de Vitalik Buterin de prendre la parole pour partager son inquiétude pour la vie priée des utilisateurs de ce projet. Il considère que « même si le système ne stocke actuellement que des versions hachées des scans de l'iris, et non les images elles-mêmes, et qu'il vise à protéger l'identité de l'utilisateur à l'aide de ZK-SNARK et d'autres techniques cryptographiques, il existe un risque inhérent d'utilisation abusive ou de fuite des informations liées à l'identité ».

En revanche, il considère que le concept de preuve d’identité deviendra indispensable dans le futur. De fait, il ajoute avoir « hâte d’observer les progrès sur tous les types de preuves d’identité » dans l’espoir de voir une solution pertinente voir le jour.  

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