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La sénatrice américaine Elizabeth Warren du Massachusetts est à l’avant-garde d’une initiative bipartite ciblant les dangers potentiels des crypto monnaies dans le financement du terrorisme. Avec 102 législateurs partageant ses préoccupations, un appel collectif à l’action est adressé à l’administration Biden. La principale inquiétude provient de rapports suggérant que le Hamas avait obtenu des fonds via des dons en crypto, notamment Bitcoin, avant ses attaques contre Israël.
Une lettre conjointe réclame une action complète
Une lettre détaillée, signée par un ensemble de législateurs du Sénat et de la Chambre, a été envoyée à des personnalités clés telles que le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et Brian Nelson, le sous-secrétaire au terrorisme et au renseignement financier. Le message était direct, exhortant à la transparence sur les mesures de l’administration pour contrer l’exploitation potentielle des crypto monnaies à des fins terroristes. Soulignant l’urgence, la lettre déclarait :
Le Congrès et cette administration doivent prendre des mesures énergiques pour aborder en profondeur les risques financiers illicites liés à la crypto monnaie avant qu’elle ne puisse être utilisée pour financer une autre tragédie.
Partisans et sceptiques
La campagne contre la mauvaise utilisation potentielle de la crypto ne se limite pas à la sénatrice Warren. Le sénateur Roger Marshall du Kansas et le représentant Sean Casten de l’Illinois ont également été des défenseurs vocaux, avec des figures importantes telles que le sénateur Sherrod Brown, président de la commission bancaire du Sénat, ajoutant leurs signatures. Alors que la sénatrice Warren défend une législation ciblant le blanchiment d’argent et les abus de sanctions en matière de crypto monnaie, soutenue également par le sénateur Marshall, il y a eu une résistance de la part des lobbyistes de la crypto qui affirment que le projet de loi proposé pourrait mettre en péril l’industrie. Pendant ce temps, alors que les discussions s’intensifient, le Trésor est déjà en mouvement, imposant des sanctions à des parties liées au Hamas, identifiant une entreprise à Gaza comme un éventuel canal bitcoin pour le terrorisme.
