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Dernière modification effectuée le 24.09.2023 18:11
Dans une tentative ambitieuse de renforcer les solutions de mise à l’échelle d’Ethereum, zkSync dévoile sa dernière innovation – Boojum. Ce système de preuve basé sur le Scalable Transparent Argument of Knowledge (STARK) promet de fonctionner sur des unités de traitement général (GPU) grand public, une évolution qui marque une nouvelle ère de la convivialité de masse dans le monde de la mise à l’échelle d’Ethereum.
zkSync Era, connu pour son application des rollups à connaissance zéro (ZK-rollups), a joué un rôle pivot dans l’augmentation de la vitesse et de la capacité des transactions d’Ethereum tout en réduisant les frais. Cependant, Boojum représente un pas au-delà de son utilisation actuelle des zk-STARKs et des Zero-Knowledge Succinct Non-Interactive Argument of Knowledge (zk-SNARKs), offrant une transparence et un débit améliorés.
Boojum : améliorer l’efficacité et élargir l’accessibilité
Au cœur de Boojum se trouve une bibliothèque cryptographique basée sur Rust mise à niveau. Ce composant de base permet la version avancée des circuits arithmétiques, essentiels pour zkSync Era et sa pile de développement ZK. Le plus notable, cependant, est sa capacité à exécuter des démonstrations Boojum sur des ordinateurs personnels typiques, s’éloignant de la dépendance traditionnelle à l’égard du matériel puissant et des serveurs.
Ce changement démocratisant assure une participation plus large. En termes pratiques, cela signifie que Boojum peut fonctionner sur des ordinateurs équipés de seulement 16 gigaoctets (Go) de mémoire vive (RAM) de GPU, un contraste marqué avec le fonctionnement actuel de zkSync sur un cluster de 100 GPU, chacun avec 80 Go de RAM.
Passer de zk-SNARKs à zk-STARKs
Avant l’émergence de Boojum, zkSync s’appuyait fortement sur les zk-SNARKs, un système efficace mais comparativement moins transparent. Alors que les zk-SNARKs géraient environ 100 transactions par seconde, Boojum promet des performances supérieures.
Les preuves STARK au sein du nouveau système seront finalement enveloppées avec un SNARK basé sur l’appariement non transparent. Essentiellement, cela marquerait une légère amélioration par rapport au système de preuve basé sur SNARK actuel. Pourtant, les implications sont profondes car ce nouveau système de preuve nécessite moins de stockage, est plus économique à vérifier et réduit par conséquent le coût des transactions.