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- Tether, par le biais de Tether Evo, investit 200 millions de dollars dans Blackrock Neurotech pour soutenir le développement de technologies interface cerveau-ordinateur, destinées à aider les personnes avec des paralysies et troubles neurologiques.
- Les dispositifs de Blackrock permettent des interactions avancées telles que la conversion des pensées en texte ou en parole, le contrôle de membres robotiques, et la restauration de sensations.
- Les technologies de Blackrock Neurotech ont déjà permis des avancées remarquables, comme illustré par Nathan Copeland qui a pu interagir physiquement avec le président Obama grâce à un bras robotique contrôlé par ses pensées.
Tether, l’émetteur du stablecoin USDT, annonce avoir investi 200 millions de dollars pour acquérir une participation majoritaire dans Blackrock Neurotech via sa division de capital-risque Tether Evo.
Blackrock Neurotech est spécialisé dans le développement de dispositifs médicaux activés par les signaux cérébraux, visant à aider les personnes atteintes de paralysie et de troubles neurologiques.
Objectifs de l’investissement de Tether
L’investissement vise à financer le déploiement et la commercialisation des dispositifs médicaux de Blackrock Neurotech, ainsi que la recherche et le développement. Tether, qui possède une capitalisation boursière de 110 milliards de dollars pour son stablecoin USDT, a récemment structuré quatre divisions dans le but d’étendre ses activités au-delà de l’émission de stablecoins.
Vision et stratégie de Tether Evo
Selon Paolo Ardoino, PDG de Tether, cette acquisition marque une étape clé dans la vision à long terme d’une nouvelle branche de l’entreprise : Tether Evo.
Ardoino rappelle que l’investissement est financé par les bénéfices de l’entreprise (environ $6,2 milliards en 2023) et non par les réserves de l’USDT. L’objectif est de contribuer positivement à la société en investissant dans des technologies qui améliorent la qualité de vie.
Potentiel des implants neurotechnologiques
Les implants de Blackrock Neurotech permettent une série d’interactions avancées grâce à la technologie des interfaces cérébrales. Ils peuvent convertir les pensées en texte à une vitesse de 90 caractères par minute et en parole à 62 mots par minute. Ces dispositifs permettent également le contrôle de membres robotiques, la restauration de sensations, et une communication améliorée entre le cerveau et les dispositifs.
En 2016, Nathan Copeland, un patient utilisant un BCI de Blackrock Neurotech, a fait les gros titres lorsqu’il a contrôlé un bras robotique pour échanger un « check » avec le président américain Barack Obama.
Grâce aux implants dans son cortex sensoriel, Nathan a même pu « ressentir » la main du président. Cette technologie a permis à des patients de manœuvrer des fauteuils roulants, d’envoyer des messages, de naviguer sur le web et même de conduire une voiture, simplement par la force de leurs pensées.
