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Julian Assange, co-fondateur de WikiLeaks, est enfin libre après une bataille de 14 ans contre l'extradition vers les États-Unis. Une whale Bitcoin anonyme a contribué de manière significative à cette liberté en faisant un don de 8 BTC, d'une valeur de près de $500,000, pour aider la famille d'Assange à payer les dettes liées à ses frais de déplacement.
Le 24 juin, Assange a été libéré de la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni après avoir conclu un accord de plaidoyer avec les autorités américaines. Peu après sa libération, il a quitté le Royaume-Uni à bord d'un jet privé depuis un aéroport de Londres à destination de Saipan, dans les îles Mariannes du Nord, un territoire américain.
Stella Assange, l'épouse de Julian Assange, a déclaré dans une interview que “la liberté a un coût“. Assange devait payer $520,000 au gouvernement australien pour le vol charter “forcé” VJ199 pour se rendre à Saipan et en Australie. En effet, les vols commerciaux ne lui auraient pas été autorisés.
Stella Assange a lancé une page de financement participatif pour aider à payer les dettes de Julian après son retour en Australie. Le lien de don a été publié par Stella le 25 juin et, en l'espace de 10 heures, une whale Bitcoin anonyme a versé plus de 8 BTC au fonds, atteignant presque l'objectif de $520,000.
Jusqu'à présent, Assange a également reçu plus de 300 000 livres sterling (environ 380 000 dollars) en dons en fiat.
Le 26 juin, Julian Assange est apparu devant un tribunal de district à Saipan, où il a plaidé coupable d'une accusation de violation de l'Espionage Act des États-Unis en divulguant des documents classifiés. Le juge Ramona Manglona l'a condamné à cinq ans et deux mois de prison, une peine qu'il a déjà purgée au Royaume-Uni pendant qu'il combattait son extradition. En conséquence, il a quitté le tribunal en homme libre.
Assange a ensuite pris un vol privé et est arrivé à Canberra, en Australie. Son chemin vers la liberté a été grandement facilité par le don généreux de la whale Bitcoin, permettant à Assange de rentrer chez lui sans dette.
Julian Assange a argumenté que l'Espionage Act, en vertu duquel il était accusé, entrait en conflit avec les droits du Premier Amendement de la Constitution américaine. Cependant, il a reconnu que l'encouragement de sources à fournir des informations classifiées pour publication pourrait être illégal. Dans le cadre de l'accord de plaidoyer, il était également tenu de détruire toutes les informations classifiées fournies à WikiLeaks.
Cette conclusion marque la fin d'une longue et complexe saga juridique pour Julian Assange, qui a suscité une attention mondiale et des débats sur la liberté de la presse et les droits de l'homme.
