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La communauté Ethereum avait avec impatience marqué le 15 septembre sur leurs calendriers, une date censée commémorer la transition historique d’Ethereum vers une blockchain proof-of-stake plus éco-énergétique un an auparavant. La journée était fixée pour le lancement du réseau de test Holesky, mais des problèmes de mauvaise configuration ont contrecarré le plan. Les développeurs, ne voulant pas compromettre l’intégrité de ce qui est envisagé comme un réseau durable, ont choisi de retarder son lancement. Parithosh Jayanthi, ingénieur devops à la Fondation Ethereum, a souligné l’importance de bien faire les choses pour un réseau destiné à durer des années.
La deuxième fois est la bonne pour le testnet Holesky
Le jeudi matin a apporté de l’espoir à la communauté Ethereum. Les développeurs ont diffusé des signaux positifs concernant l’état du testnet. Cependant, le succès dépend d’un taux de « participation » crucial qui doit dépasser la barre des 66%. Des soupirs de soulagement ont été audibles quand, lors d’une diffusion en direct par EthStaker, un développeur a noté avec optimisme : « Il semble que le lancement soit réussi. » Ce sentiment a été échoé avec humour par un collègue : « Pas besoin d’en construire un troisième! »
Holesky est plus qu’un simple remplacement ; c’est une mise à niveau. Visant à supplanter le testnet Goerli, Holesky promet de remédier aux préoccupations d’approvisionnement en ETH du testnet Goerli et d’accueillir le double de validateurs. Son rôle essentiel dans l’écosystème Ethereum s’étend à l’imminent hard fork Dencun. Ici, l’introduction du proto-danksharding, une technique destinée à réduire les frais de gaz, attend sa mise en œuvre.