- Ethereum lancera le hard fork Fusaka le 3 décembre, une mise à jour majeure visant à rendre la blockchain plus rapide, plus sûre et plus durable après le succès des tests sur Holesky, Sepolia et Hoodi.
- Fusaka intégrera notamment PeerDAS, une technologie qui optimise l’accès aux données pour les validateurs, tout en augmentant le gas limit des blocs de 30 à 150 millions et en doublant la capacité des blobs.
- Un audit public de 2 millions de dollars a été mené pour renforcer la sécurité avant le déploiement, marquant une étape clé vers la vision “Ethereum 2030”, axée sur la performance et la décentralisation.
Ethereum passe à la vitesse supérieure. Les développeurs de la Fondation Ethereum ont confirmé que la prochaine mise à jour majeure du réseau, baptisée Fusaka, sera déployée sur le mainnet le 3 décembre. L’annonce a été officialisée lors de l’appel All Core Devs de ce jeudi, après la réussite du dernier test sur le réseau Hoodi.
Fusaka : une mise à jour très attendue pour renforcer Ethereum
Fusaka n’est pas une simple mise à jour. Ce hard fork rétrocompatible regroupe une douzaine d’Ethereum Improvement Proposals (EIP) destinées à rendre la blockchain plus durable, plus rapide et plus sûre. Après les déploiements réussis sur Holesky et Sepolia plus tôt ce mois-ci, la transition vers le mainnet marque l’ultime étape avant le lancement officiel.
Pour rappel, Ethereum n’avait pas connu d’évolution aussi structurante depuis Pectra, en février dernier. À l’époque, certaines fonctionnalités avaient été repoussées pour des raisons de stabilité. Parmi elles : Peer Data Availability Sampling (PeerDAS), une technique clé qui simplifie la manière dont les validateurs accèdent aux données. Elle sera enfin intégrée avec Fusaka, promettant une meilleure efficacité du réseau et un accès aux données bien plus fluide.
Des blocs plus puissants et un réseau plus scalable
Autre changement majeur : le relèvement du gas limit des blocs, qui passera de 30 millions à 150 millions d’unités. Une évolution spectaculaire qui devrait augmenter la capacité du réseau et améliorer l’expérience utilisateur sur les Layer 2, de plus en plus essentiels dans l’écosystème Ethereum.
En parallèle, Fusaka doublera la capacité des blobs, ces paquets de données introduits avec Dencun pour réduire les coûts de transaction sur les solutions de seconde couche.
L’objectif est clair : rendre Ethereum plus compétitif face à Solana et aux nouveaux entrants du marché, tout en consolidant sa position de leader de l’infrastructure décentralisée.
Une sécurité testée avant le grand jour
Consciente des enjeux, la Fondation Ethereum a lancé en septembre un audit public de quatre semaines, doté d’une récompense maximale de 2 millions de dollars pour les chercheurs capables d’identifier des failles critiques avant le déploiement. Une initiative qui illustre la rigueur et la transparence du processus de validation du réseau.
Le déploiement de Fusaka est donc plus qu’une simple mise à jour : c’est une étape stratégique dans la préparation du “Ethereum 2030”, où la blockchain vise à devenir la colonne vertébrale d’un écosystème web3 durable, rapide et accessible à tous.
 
 
 
 
