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Sam Bankman-Fried, ancien PDG de FTX, a autrefois envisagé d’offrir à Donald Trump une somme importante, rapportée à 5 milliards de dollars, pour qu’il s’abstienne d’entrer dans la course à la présidence des États-Unis. Cette surprenante information a été dévoilée par Michael Lewis, l’éminent auteur du prochain livre, Going Infinite: L’ascension et la chute d’un nouveau magnat, racontant l’histoire de SBF.
Les idées de Lewis sur les ambitions de Bankman-Fried
Dans une interview approfondie sur le programme 60 Minutes, Lewis a exploré de nombreux aspects de son livre, mettant en lumière des épisodes intrigants de la vie du magnat de la crypto monnaie. Notamment, l’incitation monétaire proposée à Trump a été soulignée, avec Lewis remarquant : « Cela ne vous choque que si vous ne connaissez pas Sam. Lewis a élaboré la logique de SBF, dépeignant un homme prêt à envisager des méthodes non conventionnelles pour naviguer dans les paysages politiques : « Sam pensait que nous pourrions payer Donald Trump pour ne pas se présenter à la présidence […] combien faudrait-il ?«
Bien que l’origine exacte du chiffre de 5 milliards de dollars reste incertaine, certains spéculant qu’il s’agissait peut-être d’une demande directe de Trump, l’idée centrale a été entravée par les turbulences financières de FTX, rendant cette somme importante inaccessible à Bankman-Fried.
Un regard intime sur l’ancien chef de FTX
La relation entre Lewis et SBF était loin d’être une dynamique d’écrivain-sujet décontractée. Avec plus de 70 jours passés ensemble lors d’une myriade de voyages aux Bahamas en 2022, Lewis a bénéficié d’un accès sans précédent, séjournant même dans diverses pièces de la résidence de SBF, comme il l’a admis au Wall Street Journal.
La description de Lewis de l’effondrement post-FTX évoque une scène vive d’abandon soudain, la comparant à “l’après-coup de Pompéi”, avec des biens abandonnés dans la hâte et des voitures d’entreprise laissées à l’abandon.
SBF fait maintenant face à un procès imminent prévu pour commencer le 4 octobre. Il englobe sept accusations liées à la fraude, dont deux nécessitent que le ministère public établisse sans équivoque sa criminalité, complétées par cinq inculpations de conspiration.