Interpol poursuit le cadre de Binance en fuite de la garde à vue au Nigéria et retrouvé au Kenya

Les autorités nigérianes, en collaboration avec Interpol et la police kényane, travaillent à l’extradition de Nadeem Arjarwalla, cadre de Binance, pour faire face à des accusations de manipulation du naira et de blanchiment d’argent.
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  1. Nadeem Arjarwalla, cadre de Binance, a été retracé au Kenya après avoir fui la garde à vue au Nigeria, où il était détenu pour des accusations de manipulation de la monnaie fiduciaire nigériane.
  2. Arjarwalla est suspecté d’avoir utilisé un passeport kényan pour s’échapper du Nigeria, malgré le fait que son passeport britannique soit retenu par les autorités nigérianes.
  3. L’autre cadre de Binance, Tigran Gambaryan, a plaidé non coupable aux charges de blanchiment d’argent, et sa femme a lancé une pétition pour sa libération, tandis que Binance a annoncé se retirer des transactions en naira.

Nadeem Arjarwalla, un cadre de Binance en fuite, a été localisé au Kenya après s’être échappé de la garde à vue au Nigeria. Les autorités nigérianes, en collaboration avec Interpol et la police kényane, mettent actuellement en œuvre des mesures pour son extradition vers le Nigeria afin qu’il réponde des accusations portées contre lui.

Détails de l’évasion et de la localisation du cadre de Binance

Nous l’avons trouvé. Nous savons où il se trouve. Il est au Kenya et nous travaillons avec les autorités pour le ramener au Nigeria.

Une source proche de la présidence nigériane

Arjarwalla est arrivé au Nigeria en février suite à des accusations selon lesquelles l’échange avait manipulé la monnaie fiduciaire du pays, le naira nigérian. Il a été détenu avec un autre cadre de Binance après une rencontre avec le gouvernement nigérian.

Cependant, il aurait fui la détention le 22 mars et réussi à prendre un vol depuis la capitale nigériane, Abuja, à bord d’une compagnie aérienne du Moyen-Orient. Les circonstances précises de son embarquement restent floues, étant donné que son passeport britannique, utilisé pour entrer au Nigeria, était toujours détenu par les autorités nigérianes.

Implications juridiques et répercussions pour Binance

Le bureau de la présidence nigériane, à travers des sources internes citées par un média local, a révélé qu’Arjarwalla s’était caché dès son arrivée au Kenya. Les autorités essaient maintenant de comprendre comment il a pu acquérir un passeport kényan, étant donné qu’il ne possédait aucun autre document de voyage pendant sa détention.

Le Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria (EFCC) dirige l’enquête et a inculpé la plateforme d’échange Binance et ses deux cadres de cinq chefs d’accusation liés au blanchiment d’argent.

Situation de l’autre cadre et de Binance

Tandis qu’Arjarwalla est hors du pays, l’autre cadre de Binance, Tigran Gambaryan, a plaidé non coupable aux accusations. Sa femme et d’autres ont demandé sa libération après plusieurs semaines de détention.

La femme de Tigran Gambaryan a lancé une pétition pour le ramener aux États-Unis, qui comptait 3,373 signatures au moment de la publication. Néanmoins, l’affaire de Gambaryan a été ajournée jusqu’au 19 avril.

Le 5 mars, Binance a annoncé son intention de cesser toutes les transactions en naira, se retirant ainsi du marché. La plateforme peer-to-peer de Binance a également retiré toutes les paires de trading en naira fin février.

Le 27 février, le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria a soutenu que les échanges de crypto monnaies dans le pays étaient soupçonnés de gérer des transactions illicites, pointant également du doigt des flux de fonds « suspects » chez Binance.

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